Chapitre 6 : Contre toute logique scientifique, pourquoi le CO2 est-il devenu l’ennemi public numéro 1 ?

Bannière Salon Beige

Tribune libre

Chapitre 6 : Contre toute logique scientifique, pourquoi le CO2 est-il devenu l’ennemi public numéro 1 ?

Par JLAURENTIE le 17 août 2022

« Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page. »

****************************************************
* LA SCIENCE A L’ENDROIT ! Conférence en ligne sur le climat. *
****************************************************
===
Chapitre 1 : Le GIEC pour les nuls

Chapitre 2 : Le réchauffement climatique anthropique fait consensus à 97%. Vraiment ?

Chapitre 3 : Y a-t-il un complot pour faire taire les opposants au GIEC ?

Chapitre 4 : Le climat mondial se réchauffe t il ?

Chapitre 5 : CO2, accusé levez-vous !

===
Chapitre 6 : Contre toute logique scientifique, pourquoi le CO2 est-il devenu l’ennemi public numéro 1 ?

Voilà une question pertinente !

Pourtant, comme nous l’avons vu au chapitre 5 de cette conférence, le dioxyde de carbone n’a quasiment aucune influence négative sur le climat. Cet état de fait est lié au principe de saturation en absorption (le CO2 absorbe déjà presque 100% des émissions thermiques terrestre, c’est une disposition naturelle de ce gaz), ainsi qu’à sa plage d’action dans l’Infra-rouge (soit +/- 10% de la plage totale de l’émission de chaleur terrestre, contre 60% pour l’eau). Cela relevant de principes physiques immuables, le GIEC se positionne sur d’autres arguments, dont principalement l’effet déclencheur du CO2 (effet domino, cf. chapitre 5), qui pour le moment ne semble pas vouloir s’initier…

En dépit de ces éléments factuels, depuis la fin du XXe siècle nous faisons face à une véritable hystérie face à ce gaz pourtant nécessaire à la vie ! Tout est indexé sur le carbone, certains de nos impôts, certains de nos achats, et demain, la tentation d’un « Passe carbone », comme nous avons eu un « Passe sanitaire », est plus que jamais d’actualité.

Mais que s’est-il donc passé pour que les pays occidentaux passent ainsi d’une vérité scientifique (le CO2 ne peut pas être responsable d’une variation de température à la hausse), à un dogme ? Pourquoi une telle focalisation sur le carbone, à tel point que l’on parle maintenant « d’énergie décarbonée », pour évoquer les productions non-fossiles ?

C’est une partie qui se joue en trois temps.

Pour y répondre, nous devons faire un saut dans le passé…

Dans les années 1970, certes il y a des hippies et des utopies écologistes, mais, le réchauffement du climat n’est pas un sujet à la mode. Pire, comme expliqué précédemment (chapitre 5), les quelques études confidentielles alors menées, démontre la probable arrivée d’une nouvelle ère glaciaire. Cependant, mise à part quelques journaux, personne ne donne vraiment crédit à ces allégations, et les universités américaines (et du reste du monde), ne sont pas financées pour travailler sur ce sujet. De plus, les écologistes d’alors, sont perçus comme de doux rêveurs, pas dangereux, et dont le prosélytisme est mesuré. Ces gens sont minoritaires, anarchistes et pas ou peu organisés.

Ce n’est qu’à la fin de cette décennie, en 1979, lors d’une conférence sur le climat, qu’un rapport (1), celui de G Charnay fait état d’un possible réchauffement en fonction de la concentration de CO2, reprenant sur le principe certains travaux antérieurs, à des siècle, comme le XVIIIe, où les théories relevaient souvent plus de l’intuition que de la mesure effective . Cette étude est à l’époque totalement isolée et sans grand intérêt. Elle ne sera déterrée que quelques années plus tard, pour servir « la cause » selon l’expression consacrée par des membres du GIEC tel que révélé lors du Climat-gate (cf. Chapitre 1). Cependant ce premier lien « officiel », entre climat et CO2, qui aurait dû rester dans les oubliettes de l’Histoire, va servir d’arme politique dans les années 1980 pour résoudre un conflit interne opposant le gouvernement anglais et des syndicats.

En 1984, a lieu en Angleterre, la grève la plus dure et la plus longue de l’histoire moderne de ce pays (2). Cette grève durera un an, jusqu’en mars 1985 (https://www.lesechos.fr/2018/07/1984-1985-la-dame-de-fer-contre-les-hommes-du-charbon-1120320), et mobilisera le très puissant syndicat des mineurs de charbon (National Union of Mineworkers). Très puissant, car à cette époque, près de 90% de l’électricité du Royaume Uni dépend du charbon. La grève met le pays dans un état de tension inégalé, aussi bien pour les entreprises que les particuliers qui ont besoin d’électricité. Et les négociations sont difficiles, car le gouvernement n’a que très peu de marge de manœuvre, le syndicat tenant le pays à la gorge. En ces années le premier ministre est Margaret Thatcher, qui lors de sa campagne politique avait évoqué la nécessité de diminuer le pouvoir nuisible des syndicats, et ces derniers ne se privent pas de lui faire payer ses positions. Une fois aux affaires, le gouvernement Thatcher fait le constat amer de son impuissance face à ce type de menace. Certains éditorialistes couvrants les événements disent alors que le syndicat des mineurs « pose un revolver sur la tempe du gouvernement »… Un bras de fer s’engage, il est féroce, les manifestations se solderont par 9 morts et plusieurs dizaines de milliers de blessés ! Le gouvernement se dit en guerre contre les syndicats, et va jusqu’à supprimer les aides sociales aux familles des grévistes. Mais, au bout du compte, le gouvernement doit céder !

A la fin de la grève, Mme Thatcher va tout mettre en œuvre pour abattre le syndicat des mineurs. Et cela passe nécessairement par le fait de diminuer la dépendance de son pays au charbon.

Le gouvernement anglais souhaite alors se tourner vers le nucléaire. En 1984, il n’existe aucune centrale sur le sol anglais. En fait seule une est en construction à titre de test, à Dungeness, et qui sera exploitée par EDF en avril 1985. Mais, en ce milieu des années 80, le nucléaire n’a pas bonne presse. Les mouvements écologistes s’organisent en partis politiques et le nucléaire est l’ennemi à abattre (souvenez-vous de l’autocollant jaune avec un soleil rouge en son centre et le slogan « Nucléaire bon merci » édité à la fin des années 1970, et qui existe toujours !). Dès lors, faire accepter à l’opinion publique la construction de centrales nucléaires s’avère être un challenge politique de taille !

Qu’à cela ne tienne, des communicants planchent sur le moyen de faire basculer l’opinion des anglais. L’idée est de trouver un danger plus important que celui du nucléaire tel que ressenti dans l’imaginaire collectif de la population. L’axe est rapidement identifié, la production d’électricité via le charbon rejette massivement du CO2, alors que les centrales nucléaires n’en rejettent pas (en fait très très peu). Et selon certains scientifiques, dont naturellement Charnay, le CO2 pourrait mettre la Terre en péril en modifiant la température et donc le climat. D’un côté un risque potentiel d’irradiations mortelles, mais localisé. De l’autre un risque potentiel de mort de toute l’humanité. C’est cette piste qui va être exploitée. Ne reste plus alors qu’à convaincre du danger supposé du CO2…

Problème, pour le grand public ce gaz ne revêt pas un caractère dangereux, bien au contraire, il est source de vie pour les plantes ! A chaque problème sa solution : l’Angleterre va alors généreusement financer des centres de recherches universitaires et des laboratoires, pour qu’ils mettent en avant les effets nocifs du CO2. Puis, dans le même temps, elle va faire tout un travail de lobby auprès de l’ONU pour que soit créé une commission spéciale dédiée à ce type d’études. Non pas pour étudier le climat au sens large du terme, mais bien pour étudier les impacts des production humaines sur le climat, avec un fort prisme sur le CO2. Cela sera l’origine de la création du GIEC peu de temps après la fin de la grève des mineurs de charbons anglais…

Pour illustrer cette manœuvre politique, je vous renvoie à l’explication donnée par Nigel Lawson, alors secrétaire à l’Energie dans le gouvernement Thatcher, ainsi reporté sur la page Wikipédia évoquant le GIEC : « […] sa motivation [il parle de Mme Thatcher] était de contrer les syndicats britanniques des mineurs de charbon tout en soutenant le nucléaire en tant que source d’énergie propre pour remplacer le charbon (3). » Et au discours que Mme Thatcher va tenir en 1988 (l’année de création du GIEC) à la Royal Society où elle dit : « L’ingénierie et les progrès scientifiques nous ont donné le transport terrestre et aérien, la capacité et la nécessité d’exploiter les combustibles fossiles qui étaient restés inutilisés pendant des millions d’années. L’un des résultats est une augmentation constante du dioxyde de carbone. » (4) Or, comme évoqué, à cette époque, le CO2 n’est pas encore la cause des maux de l’Humanité, ce n’est en tout cas aucunement un centre d’intérêt des nations, et on en trouve trace dans aucun discours politique (ou de façon marginale). Et là, curieusement, ou pas, Mme Tacher porte le fer contre le CO2 à six reprises durant ce discours. En faire cas ainsi dans le cadre d’une intervention politique n’est pas sans arrière-pensée.

Le GIEC se doit donc trouver une relation entre CO2 et climat. Telle est sa mission souhaitée par le puissant empire britannique, soutenu à l’époque, pour des raisons économiques et politiques, par les USA (R. Reagan) qui voulaient maîtriser les mouvements écologistes naissants en leur opposant un organisme officiel sous l’égide de l’ONU lui-même sous forte influence des USA (5). Les deux supers puissances d’alors vont imposer leur agenda à l’ONU.

L’Angleterre dispose aujourd’hui de 18 centrales, et 2 sont en construction. Quant au syndicat des mineurs, il est réduit à portion congrue et inoffensif.

Voilà donc, de 1984 à 1988, le premier étage de la fusée.

Nonobstant cette volonté politique de produire des éléments à charge du CO2, à cette époque, ce n’est pas encore l’hystérie climato-catastrophique et collapsologue qui règne. Nous sommes pour le moment dans une manœuvre restreinte à quelques hauts fonctionnaires et élus, et à quelques cercles d’initiés, visant à permettre à un gouvernement de reprendre la main sur la destinée énergétique d’un pays.
A la fin de l’année 1989 va arriver un évènement qui va bouleverser l’Histoire du monde. Dans la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 novembre 1989, le mur de Berlin « tombe ». Au-delà du mur lui-même, qui est un symbole, c’est toute l’idéologie communiste qui montre son échec à répondre au bonheur des peuples, et qui, tout comme le mur, s’effondre. Les partisans communistes de nombreux pays, très majoritairement européens, se retrouvent orphelins.

Va alors s’opérer en quelques années, dans le début des années 90, des transferts entre l’ex-parti communiste et les partis écologistes. En effet, les communistes trouvent des points de convergences avec les écologistes, notamment leur opposition commune au système dit capitaliste. Les écologistes vont ainsi voir en quelques années leurs rangs s’étoffer, et leurs méthodes s’affiner…

A la fin des années 80 début 90, les partis écologistes des différents pays ne sont pas pris au sérieux, sont désorganisés, passent pour des illuminés, et font quelques pour-cent aux diverses élections. En France, en 1988, avant la chute du mur, les écologistes n’ont aucun député, et font 0.35% aux élections législatives (6). Ils sont inexistants. Puis, les ex-communistes, bien rodés, vont s’occuper de gérer tout cela. Résultat, à l’élection législative de 1993, miracle, les deux partis écologistes font un score cumulé (7) de presque 8% !

A partir de ce moment, les idées écologistes vont se répandre dans l’opinion publique, soutenu par une presse qui a souvent soutenu le parti communiste. De tout cela naîtra l’expression visant à décrire les écologistes comme des pastèques : « vert à l’extérieur, rouge à l’intérieur ». Et au-delà de l’expression devenu populaire, il y a une réalité. Les partis écologistes modernes, ceux que nous connaissons aujourd’hui, qu’ils soient français ou allemands, sont les héritiers directs des partis marxistes et bolchevicks d’hier. Les idées sont les mêmes, seule la façade a été repeinte ! En l’occurrence les intérêts purement écologistes y sont souvent secondaires (cf. le Wokisme actuel porté essentiellement par ce type de parti politique).

Ces deux mouvements réunis en un, se retrouvent sur de nombreux terrains, les deux veulent abattre la société actuelle, pour la remplacer par autre chose. L’anticapitalisme est un point de convergence naturel, et les communistes identifient la lutte contre le CO2 comme un excellent moyen de nuire au système de consommation. Car en effet, à peu près tout notre monde occidental génère du CO2 dans presque toute ses activités. Si vous interdisez la production de CO2, alors, des usines jusqu’à l’utilisation de votre machine à laver en passant par le smartphone sur lequel vous lisez peut-être ces quelques lignes, tout s’arrête ! La lutte contre le CO2 devient une cause majeure, celle qui peut faire tomber le reste et provoquer le « grand soir ». Et tout sera mise en œuvre pour justifier cette lutte.

En 2018, ce qui reste du PCF (Parti Communiste Français) de titrer sur son site (8) : « L’écologie au cœur du combat communiste. Face à un capitalisme qui exploite, avec la même vigueur, les hommes et la nature, nous opposons l’écommunisme pour protéger l’humanité du chaos et préserver la planète. »

L’écommunisme une idée, un programme, qui résume tout…

C’est là, le second étage de la fusée. La puissance décuplée des mouvements écologistes noyautés par l’idéologie et les méthodes, efficaces, communistes. La volonté qu’ont tous les révolutionnaires de faire table rase, pour reconstruire un « monde meilleur ».

Jusque-là les entreprises, surtout les multinationales, sont restées soit spectatrices du mouvement, soit ont cherché à le ralentir, principalement les sociétés en rapport avec l’énergie et les transports. En effet, à la fin des années 1990, début 2000, une pression environnementale se fait sentir, mélangeant aussi bien des dispositions visant à gérer la pollution, que des règles destinées à limiter le réchauffement climatique, « via la décarbonation », annoncé maintenant depuis une dizaine d’année (création du GIEC en 1988 et premier rapport en 1990). Or, par expérience, le monde marchand sait parfaitement que ce type de dispositions politiques débouchera inévitablement sur des taxes et des contraintes réglementaires. Et c’est ce qui va se passer.

La Taxe carbone (pour la France, mais bien entendu chaque pays a son équivalent), fiscalement dénommée « contribution climat énergie » (en novlangue on ne parle plus ni de taxes ni d’impôts, mais de contributions), et qui doit être investie dans des projets à visée climatique, rapporte à la France 35 Md d’Euros en 2019. Et seuls 20% de cette somme (9) sont effectivement affectés à des projets en rapport avec le climat. Les associations s’en émeuvent régulièrement, et la Cour des comptes de constater chaque année ce détournement de fond. La lutte contre le climat rapporte des sommes très confortables aux Etats, et elles ne sont pas contestées, car qui oserait de nos jours s’opposer à un prélèvement visant à « sauver l’humanité », même si en définitif ces sommes servent à tout autre chose.

Mais revenons au début des années 2000. Donc, à cette période, les entreprises sont encore sur la réserve, la plupart sont conscientes que le mouvement écolo-communiste qui se dessine vise principalement à changer de modèle de société, donc potentiellement à les faire disparaitre ou plus prosaïquement à pourquoi pas les nationaliser. Mais, l’Histoire fait que ce début de XXIe siècle correspond aussi à une saturation conjoncturelle économique. Certes l’économie numérique performe, mais, pour le reste, les marchés ne connaissent plus de formidables performances comme celles des années d’après-guerre.

Ainsi, pour la Communauté Européenne, le taux de croissance du PIB est de : 5% de 1960 à 1970, puis de 3.5% de 1970 à 1980, puis de 3.2 % de 1980 à 1990 et de seulement 2.8 % de 1990 à 2000 (10) (chiffres de l’Ecole normale supérieure de Lyon filière économique). Nous sommes donc passé en quarante ans à une croissance divisée par deux ! La faute à différents vecteurs, dont le taux d’équipement des foyers impliquant un faible renouvellement des produits manufacturés. En effet, dans les années 1990, presque la totalité des foyers occidentaux disposent d’une ou deux voitures, d’une télévision, de mobilier, d’un réfrigérateur, d’une machine à laver, etc. Et ces mêmes foyers n’ont pas de motif rationnel pour en changer. Il faut alors des raisons ponctuelles, comme une coupe du monde de football pour doper l’achat de téléviseur, ou une prime d’Etat pour pousser les ventes de voitures.

L’automobile en est un exemple très parlant. Faisons un focus pour mieux comprendre le jeu des entreprises dans l’incrimination du CO2 comme cause de tous les maux et de la fin du monde, tel qu’expliqué (rêvé) par les écologistes-communistes et leur concept « d’écommunisme » :
Le journal économique Les Echos, a étudié dans un article du 4 février 2020 l’évolution du parc automobile Français (titré : Les vrais chiffres du parc automobile français), et il en ressort que le parc a connu une flambée au début des années 2000. Qu’est-ce qui peut expliquer ce phénomène ?

Comme vu précédemment, au début des événements, le monde économique est sur la réserve face aux notions de réchauffement climatique, et l’attaque en règle du CO2 qui s’annonce. Puis dans un second temps, il va décider, non pas de s’opposer au mouvement, mais, très intelligemment, bien au contraire de l’accompagner. Dès lors, c’est à qui sera le plus vertueux, le plus eco-friendly, quitte à mentir ou à en rajouter. Grâce au marketing les citrouilles deviennent carrosses !

Ce phénomène amorcé dans les années 2000, sera appelé le « greenwashing », évoquant ainsi le fait que les entreprises, jadis polluantes (selon une certaine vision), deviennent des champions de l’écologie et de la protection du climat. Et ce pour deux raisons. D’une part sous la pression des politiques qui eux-mêmes font face à une opinion populaire, et d’autre part, car elles ont compris qu’il y avait là un excellent moyen de relancer la consommation et donc d’augmenter chiffre d’affaires et profits. Le CO2 allait devenir un excellent levier économique…

Le capitalisme a traversé tous les âges grâce à son incroyable capacité d’adaptation, c’est ce qui définit un système intelligent.

Dans les années 80, les constructeurs automobiles mettent en avant les performances de leurs voitures. C’était l’époque des GTi ! Lors du lancement de la Renault 21 Turbo en 1987, les journalistes sont invités sur un circuit automobile, et dans le dossier de presse se trouve un chronomètre gracieusement offert. Cette voiture est rapide, très rapide, et c’est pour cela qu’il faut l’acheter. Dans le courant des années 1990, la communication est plus axée sur la sécurité et le confort, sont mis en avant les équipements comme l’airbag, l’abs, la climatisation, ou encore les aides électroniques. Puis, à compter de 2005 environ, le marketing change, les voitures deviennent « propres », « écolos ». Volkswagen annonce des taux de CO2 très bas, incroyablement bas, c’est un argument marketing (on saura plus tard qu’ils ont triché). Dans ses brochures publicitaires, Mercedes définir sa nouvelle classe C comme « Pur et sensuel ». Qu’est-ce qu’une voiture « pure » ? On ne sait pas, mais ce mot raisonne en nous comme quelque chose de bien, de propre, qui ne pollue pas.

Les consommateurs que nous sommes ne doivent plus avoir envie d’acheter une voiture pour ses performances, non, ils se doivent d’acheter une voiture pour être un bon citoyen eco-vertueux. Et pour cela, il nous est fait injonction de se débarrasser de notre « vieille » voiture. Le système mis en place par le monde mercantile fonctionne, et de nombreux foyer changent de voitures, principalement entre 2000 et 2010, d’où le pic constaté dans l’enquête… Et l’Etat accompagne ce mouvement en mettant « la main à la poche ».

Les subventions massives, des éoliennes, des panneaux photovoltaïques, des véhicules électriques (pourtant tout aussi polluantes que leurs congénères thermiques (11) ), et autres systèmes « verts », est une des stratégies poussées par le monde économique pour trouver des relais de croissance à moindre coût. Business is business ! La presse qui fait, et défait, les opinions, veut du « green », pas de problème, elle va en avoir. Et dans le même temps, l’argent va couler à flot (nos impôts et taxes)…

En un mot comme en cent, le monde entrepreneurial va monter dans le bateau, et à son tour, faire le nécessaire pour charger le CO2, car là est son intérêt. Dès lors, les consommateurs doivent remplacer leurs équipements par une version qui produit moins de CO2. Le marché se réouvre !

Il est bien entendu que les marchés ainsi relancés rapportent bien plus que ne coûtent les taxes, c’est là l’équilibre subtile et existentiel de l’économie de marché depuis l’antiquité ! De la main droite l’Etat perçoit des taxes carbones, et de la main gauche, il subventionne abondamment l’achat de nouveaux produits ou de systèmes énergétiques, éolien et solaires, dont les rendements techniques sont déplorables, mais encouragés par le législateur. Là encore, comme les politiciens, nombre d’entreprises s’adaptent pour gagner le plus d’argent possible, peu importe si c’est un non-sens et si la nation paiera à moyen terme ces erreurs stratégiques.

Les grands groupes d’énergies (Total, Shell, BP, Dana Petroleum, EDF, Chevron, etc.) donnent de l’argent, beaucoup d’argent, aux universités, aux laboratoires, organisent des conférences, financent des études. Comme les Etats ils ne croient pas à un monde décarboné, car cela n’est pas possible, mais ils favorisent leurs marchés respectifs afin de vendre leurs solutions qui sont, naturellement, toutes validées, moyennant quelques tours de passe-passe, comme eco-friendly. Au pied du mur et sous la pression d’entreprises du secteur énergétiques dont l’éolien, en 2022 l’Union Européenne ira jusqu’à classer le gaz parmi les énergies « vertes », alors même que quelques mois au paravent, ce même gaz était vilipendé car fossile et producteur massif de CO2. En effet, l’intermittence des turbines éoliennes implique sur plus de 70% du temps un recours à un autre moyen de production électrique, sans gaz pas d’éoliennes, l’équation est cruelle.

Une très importante part des émissions de CO2, peut être la première, est dû au monde informatique et plus précisément aux fermes de serveurs (12), à travers les dizaines de milliers de Datacenter répartis un peu partout sur la planète. Le premier détenteur de Datacenter est la société Alphabet, qui est la holding qui détient Google corporation. En 2020, Google a annoncé (13) viser la « neutralité carbone » pour 2030. Google entend y arriver en utilisant de l’énergie dite verte, même si cela ne correspond à rien (une éolienne ou du photovoltaïque sont également émetteur de CO2 et dépendent de matériaux fossiles), en compensant par l’achat de dettes carbone, et la création de puits à carbone. Dans les faits, il n’y a aucune diminution de la production de CO2 de prévue…

Mais au fond, qui s’en préoccupe ? L’annonce fait son effet, les jeunes qui défilent pour le climat peuvent donc continuer d’utiliser en masse les services Google, échanger sur les réseaux sociaux, acheter des vêtements à l’autre bout du monde, et en définitif, émettre un paquet de CO2, ce gaz qu’ils maudissent, du haut de leur 12 ou 15 ans, alors même qu’ils n’ont pas commencé leur vie de consommateurs actifs ! Lors d’une conférence scientifique donnée le 6 mai 2019 (14), le scientifique Laurent Alexandre a qualifié cette annonce de Google de « plaisanterie ». Du greenwashing qui fait vendre, de l’anti-CO2 qui permet d’augmenter les affaires…

Autre anecdote concernant le monde entrepreneurial : vous avez pu noter que le célèbre logo de la chaîne de restauration rapide Mc Donald’s, qui était rouge et jaune depuis son origine, connu ainsi dans le monde entier, est devenu vert et jaune à la fin de l’année 2009. Presque toutes les entreprises du monde, dans les années 2000 à 2010, ont introduit à un moment ou un autre du vert dans leur logo ou leur communication. Le but étant de ne pas ralentir les ventes et surtout, pour nombre de marchés, de relancer les ventes. Le monde politique et médiatique veut des entreprises vertueuses qui mettent un genou à terre face au terrible CO2 ? Très bien, si cela permet de vendre plus, les entreprises verdiront leur logo et mettront un genou à terre. L’argent n’a pas d’odeur…

Voilà donc le troisième étage de la fusée, le monde économique qui participe à la charge en règle contre le CO2, à des fins mercantiles.

Ajoutez à tout cela que depuis environ 50 ans, les politiques de divers pays ont, comme le rappelle Laurent Alexandre (conférence donnée le 21 mai 2019 sur la transition énergétique visible dans son intégralité sur Youtube), des connaissances insuffisantes en sciences pour comprendre ce qui se passe réellement, et, ne font plus qu’arbitrer les pressions. C’est à qui criera le plus fort ou fera le plus peur. Les politiques gouvernementales réagissent à chaud, en prenant en compte le dernier avis diffusé et surtout le discours le plus catastrophique, n’étant pas en mesure de le relativiser. Et au jeu de la pression, les partis écologistes sont très forts, jouant sur la corde sensible de la protection de la nature et des animaux, le tout baigné d’une idéologie New age où il faut sauver Gaïa la Terre mère. Ce discours qui met en joue le capitalisme et les réussites sociales, plait à une majorité de médias et raisonne facilement au sein de la population. Dès lors, le politique suit le sens du vent, sans rien comprendre aux rapports du GIEC qu’ils ne considèrent pas forcément plus que ça mais qui lui sert de socle moral. Et là encore, le CO2 est un coupable facile, il est donc de bon ton de fonder toute politique sur son éradication, ce qui serait à n’en pas douter très problématique (15) !

Comme déjà évoqué au chapitre précédent, le premier des GES (Gaz à effet de Serre) est l’eau (H20), mais, reconnaissez que si les Etats avaient taxé massivement l’eau, il aurait été difficile d’obtenir une adhésion populaire, et les partis politiques auraient craint pour leurs élections. Sans même parler d’interdire l’eau ! De plus, l’eau ne touche pas l’ensemble de la chaine économique mondiale ce qui rend ce gaz moins « coupable ». Les autres GES, comme l’Ozone, ou le Méthane, sont moins produits par les traitements humains (mais bien plus important dans l’effet de serre que le CO2). Bref, restait plus que le CO2 sur la liste des suspects (souvenez-vous que l’objet initial du GIEC n’est pas d’étudier le climat, mais bien d’étudier l’influence humaine sur le climat, nuance qui a son importance). Et comme le dit le dicton populaire « quand on cherche on trouve ». Les chercheurs financés presque sans limite, et soigneusement sélectionnés (le GIEC ne référence qu’une centaine de laboratoires parmi les milliers à travailler sur ces sujets, écartant les résultats jugés « non conforme »), ont trouvé ce qu’on leur demander de trouver.

Au début des années 2000 il circulait une plaisanterie dans les milieux de la recherche universitaire, consistant à dire que pour obtenir un financement il suffisait de mettre le mot « CO2 » dans l’intitulé de l’objet de la thèse ou du sujet de recherche, même si cela parlait d’art ou de trombone. Un mot de passe magique !

Le tout a été porté par un biais idéologique qui a déformé en quelques décennies la pensée écologique des années 60 et 70. A ce sujet, il est intéressant de noter un livre, qui a fait grand bruit, édité en décembre 2020, aux éditions de l’artilleur : « Confessions d’un repenti de Greenpeace », écrit par Patrick Moore. Vous ne savez pas qui est Moore ? Eh bien tout simplement le fondateur de Greenpeace… Rien d’autre que la plus grande association mondiale écologiste. Dans cet ouvrage, Moore dénonce la dérive politique de Greenpeace et d’une façon plus large des ONG écologiques, y compris le GIEC. Le fondateur de Greenpeace d’expliquer que les mouvements qui prétendent défendre l’écologie, le climat, la biodiversité, se sont, dans leur très grande majorité, éloignés de la science, pour imposer des idéologies, et faire de la nature une religion. Ces principes ont permis l’émergence d’un courant de pensée extrémiste, qui a fait le lit de ce que nous connaissons aujourd’hui à travers la chasse au CO2 et donc à toutes les activités humaines. Le CO2, qui n’avait rien demandé et grâce à qui nous existons, est coupable, et à travers lui, toute l’Humanité…

Voilà, succinctement résumé pourquoi et comment nous sommes arrivés à une telle hystérie, comme le disent le scientifique Laurent Alexandre et le philosophe Michel Onfray. Il n’y a aucun complot au sens traditionnel du terme, mais des convergences d’intérêts, une idéologie post-révolutionnaire, et une lâcheté d’une partie du monde politique et scientifique. Si la population avait un niveau en science suffisant, les discours alarmistes concernant le climat n’auraient pas percé dans l’opinion, mais, tel n’est pas le cas, c’est même tout le contraire, le niveau de connaissance de nombreux pays ne cesse de baisser année après année. Si bas qu’une jeune fille dont le niveau scolaire est celui du collège vient donner son opinion sur le sujet, et qu’une partie de la classe politique mondiale s’agenouille. En résumé, nous faisons face à une déchéance intellectuelle de nos sociétés, plus qu’à un risque climatique avéré.

La semaine prochaine, nous verrons si il y a vraiment chaque année plus de catastrophes naturelles dues au réchauffement climatique…

Jacques Laurentie

Ingénieur
Auteur (Un autre son de cloche, et Face aux miracles -à paraitre-, édition Téqui)

(1) https://www.lemonde.fr/planete/article/2009/12/28/des-1979-le-rapport-charney-annoncait-le-rechauffement-climatique_1285427_3244.html

(2) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A8ve_des_mineurs_britanniques_de_1984-1985#:~:text=La%20gr%C3%A8ve%20fut%20l’une,pertes%20financi%C3%A8res%20etant%20trop%20importantes.

(3) https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_d%27experts_intergouvernemental_sur_l%27evolution_du_climat

(4) https://www.margaretthatcher.org/document/107346

(5) https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/a-l-origine-quand-margareth-thatcher-et-ronald-regan-ont-cree-le-giec-148067.html

(6) https://www.france-politique.fr/elections-legislatives-1988.htm

(7) https://www.france-politique.fr/elections-legislatives-1993.htm

(8) https://www.pcf.fr/ecologique_au_coeur_du_combat_communiste

(9) https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/ou-vont-les-recettes-de-la-taxe-carbone-1132699 // https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/12/07/comprendre-la-taxe-carbone-en-huit-questions_5394292_4355770.html

(10) http://ses.ens-lyon.fr/articles/donnees-taux-de-croissance-du-pib

(11) Cf. reportage Arte intitulé : « La face cachée des énergies vertes » publié en 2021.

(12) Le magazine Futura science : « Data centers et cloud computing émettent trop de CO2 selon Greenpeace ».

(13) https://www.challenges.fr/green-economie/google-verdit-ses-data-centers-et-vise-le-zero-en-carbone-en-2030_728228

(14) Disponible sur Youtube

(15) Au cours du XXe siècle, la concentration de CO2 n’a baissé que 2 fois. Après 1929 où suite au krach boursier nombre d’activité de production se sont arrêtés, et en 1945, où la chute industrielle de l’Allemagne et du Japon a provoqué cette diminution. Autrement dit, si nous devions suivre les recommandations du GIEC (Groupe 3), et diminuer d’au moins 30% les émissions de CO2 d’ici 2050, cela passerait soit par une guerre mondiale, soit par un krach boursier mondial, à priori, il n’existe pas d’autres voies…

La Voix de Dieu Magazine :Dictature synodale : François réprimande Mgr Visioli

La Voix de Dieu Magazine S
À moi
Site logo image La Voix de Dieu Magazine Dictature synodale : François réprimande Mgr Visioli Les coeurs unis Magazine Août 18 Dictature synodale : François réprimande Mgr Visioli• François a renvoyé Matteo Visioli, le sous-secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF) dans son diocèse d’origine.• En août, Visioli est devenu curé de Fornovo, un village des Apennins près de Parme.• MessaInLatino.it a appris que François considérait Visioli comme trop proche de l’archevêque Giacomo Morandi, réprimandé en janvier pour s’être opposé aux « bénédictions » homosexuelles blasphématoires.• Il suffit d’être soupçonné de proximité avec quelqu’un qui est tombé en disgrâce auprès de François pour être écarté par lui sans explication.• Le Vatican a annoncé le 6 juillet la nomination de Monseigneur Philippe Curbelié comme sous-secrétaire de la CDF, couvrant ainsi le sort de Visioli.• Parmi les cadavres récents dans le placard de François, citons Monseigneur Jorge Carlos Patron Wong, le cardinal Stella, et Monseigneur Robert Oliver.https://gloria.tv/post/nGgeiA7smNou47fz1FtuaavwZ

WEF’s “Global Intelligence Collecting AI” to Erase Ideas from the Internet

WEF’s “Global Intelligence Collecting AI” to Erase Ideas from the Internet

Naughty GETTR posts? Say bye-bye to your TWITTER account

By Igor Chudov

Global Research, August 17, 2022

Igor’s Newsletter 12 August 2022

Theme: Intelligence

All Global Research articles can be read in 51 languages by activating the “Translate Website” drop down menu on the top banner of our home page (Desktop version).

To receive Global Research’s Daily Newsletter (selected articles), click here.

Follow us on Instagram and Twitter and subscribe to our Telegram Channel. Feel free to repost and share widely Global Research articles.

***

The World Economic Forum is becoming a little concerned. Unapproved opinions are becoming more popular, and online censors cannot keep up with millions of people becoming more aware and more vocal. The censorship engines employed by Internet platforms, turned out to be quite stupid and incapable. People are even daring to complain about the World Economic Forum, which is obviously completely unacceptable.

So, WEF author Inbal Goldberger came up with a solution: she proposes to collect off-platform intelligence from “millions of sources” to spy on people and new ideas, and then merge this information together for “content removal decisions” sent down to “Internet platforms”.

To overcome the barriers of traditional detection methodologies, we propose a new framework: rather than relying on AI to detect at scale and humans to review edge cases, an intelligence-based approach is crucial.

By bringing human-curated, multi-language, off-platform intelligence into learning sets, AI will then be able to detect nuanced, novel abuses at scale, before they reach mainstream platforms. Supplementing this smarter automated detection with human expertise to review edge cases and identify false positives and negatives and then feeding those findings back into training sets will allow us to create AI with human intelligence baked in. This more intelligent AI gets more sophisticated with each moderation decision, eventually allowing near-perfect detection, at scale.

World Economic Forum Calls for Merging of Human and AI Intel to Censor ‘Hate Speech’ & ‘Misinformation’

What is this about? What’s new?

The way censorship is done these days is that each Internet platform, such as Twitter, has its own moderation team and a decision making engine. Twitter would only look at tweets by any specific twitter user, when deciding on whether to delete any tweets or suspend their authors. Twitter moderators do NOT look at Gettr or other external websites.

So, for example, user @JohnSmith12345 may have a Twitter account and narrowly abide by Twitter rules, but at the same time have a Gettr account where he would publish anti-vaccine messages. Twitter would not be able to suspend @JohnSmith12345’s account. That is no longer acceptable to the WEF because they want to silence people and ideas, not individual messages or accounts.

This explains why the WEF needs to move beyond the major Internet platforms, in order to collect intelligence about people and ideas everywhere else. Such an approach would allow them to know better what person or idea to censor — on all major platforms at once.

They want to collect intelligence from “millions of sources”, and train their “AI systems” to detect thoughts that they do not like, to make content removal decisions handed down to the likes of Twitter, Facebook, and so on. This is a major change from the status quo of each platform deciding what to do based on messages posted to that specific platform only.

For example, in addition to looking at my Twitter profile, WEF’s proposed AI would also look at my Gettr profile, and then it would make an “intelligent decision” to remove me from the Internet at once. It is somewhat of a simplification because they also want to look for ideas and not only individuals but, nevertheless, the search for wrongthink becomes globalized.

This sounds like an insane conspiracy theory from hell: WEF collecting information on everyone everywhere, and then telling all platforms what posts to remove, based on a global decision-making AI engine that sees everything and can identify individual people and ideas beyond any given platform.

If someone ever told me that it would be contemplated, I would probably think that this person is insane. It sounds like a sick technological fantasy or a far-fetched conspiracy theory. Unfortunately, this crazy stuff is real, is in a WEF agenda proposal that is officially posted on their website’s “WEF Agenda” section. And WEF is not messing around.

You will have no voice and you will be happy!

Big Tech’s Plan to ‘Disrupt’ Lucrative U.S. Healthcare Market Leaves Consumers Vulnerable, Privacy Advocates Say

Big Tech’s Plan to ‘Disrupt’ Lucrative U.S. Healthcare Market Leaves Consumers Vulnerable, Privacy Advocates Say

en

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est defender-logo-final.svg

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est facebook-circle-chd-blue.svg
Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est twitter-circle-chd-blue.svg
Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est instagram-circle-chd-blue.svg
Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est more-circle-chd-blue.svg

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est mewe-circle-chd-blue.svg
Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est telegram-circle-chd-blue.svg
Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est gab-circle-chd-blue.svg
Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est parler-circle-chd-blue.svg
Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est rumble-circle-chd-blue.svg
Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est bit-chute-circle-chd-blue.svg

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est search-icon-black.svg

Download for Free: Robert F. Kennedy’s New Book — ‘A Letter to Liberals’

08/16/22

Big TechNews

Big Tech’s Plan to ‘Disrupt’ Lucrative U.S. Healthcare Market Leaves Consumers Vulnerable, Privacy Advocates Say

Big Tech is looking to “disrupt” the highly lucrative U.S. healthcare market, according to an analyst focused on the tech industry, but the path forward isn’t without obstacles — including concerns about data collection and privacy protection.

By 

Michael Nevradakis, Ph.D.

10

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est facebook-chd-blue.svg

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est twitter-chd-blue.svg

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est mail-icon.png

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est chain-png.png

Link copied

big tech united states healthcare feature

Miss a day, miss a lot. Subscribe to The Defender’s Top News of the Day. It’s free.

Big Tech is looking to “disrupt” the highly lucrative U.S. healthcare market, according to an analyst focused on the tech industry.

Tech giants Amazon, Apple, Alphabet Inc. (Google’s parent company), Meta (Facebook’s parent company), Microsoft and ByteDance (TikTok’s parent company) are bolstering their presence in the industry — through acquisitions of and partnerships with medical and scientific institutions, and the introduction of new products and services.

According to Pharmaphorum, a pharma industry news site, COVID-19 helped accelerate what was already a significant Big Tech push into healthcare “thanks to their expertise in data analytics and massive computing power.”

In the U.S. alone, the healthcare sector is valued at $4.1 trillion — larger than the gross domestic product of all but three countries. Healthcare spending in the U.S. accounts for nearly one-fifth of the nation’s gross domestic product.

A recent report on the global digital health market projects it will grow by over 20% — or $207.34 billion — between 2020-2025, with North America accounting for 46% of that growth.

Artificial Intelligence (AI) is expected to drive this expansion — and Apple is one of the companies best positioned to benefit from this growth, the report said.

Analysts forecast a wide array of potential healthcare applications based on AI, AR and VR, including medical imaging, drug discovery and the use of “digital twins” — or digital avatars — of oneself.

One report, which focused on virtual reality (VR) and augmented reality (AR) in healthcare, predicts this segment of the market — now worth nearly $2.7 billion — will grow almost fourfold, to $9.7 billion, over the next five years.

A “Healthcare in Metaverse Market” analysis predicts this sector will be worth more than $5.3 billion by 2030.

Another indication of growth potential for tech companies? A 2021 survey found about 11% of U.S. adults already use social media for “reliable health information.”

In 2021, the “big five” tech firms — Alphabet, Amazon, Apple, Meta and Microsoft — spent a combined $3 billion on healthcare-related ventures and research. That figure doesn’t include Amazon’s $3.9 billion bid last month to buy One Medical, a San Francisco-based healthcare chain.

However, a path toward “healthcare disruption” may not come without obstacles, including concerns about data collection and privacy protection.

For example, a 2019 internal meeting at Apple to discuss plans for developing in-house primary care services reportedly led to “questions about data,” leading some attendees “to conclude critical questions were unwelcome” — and to the departure of a mid-level manager from the company some weeks later.

A recent Forbes article on the growth of AR and VR technologies in healthcare pointed out that “increased reliance on technology always creates vulnerability” and raised questions about how developers will “ensure security and privacy as patient data is increasingly being transmitted digitally and in the cloud.”

The author of the article, a physician, wrote:

“There are still many things yet to be fully deciphered with regards to this technology, including its safety, privacy, and efficacy with regards to patient care.”

“Healthcare by definition is a humanistic profession,” he added, questioning if “by replacing reality with virtual and augmented reality … healthcare [is] doing itself a disservice with regards to eliminating the personal aspect of the patient-physician relationship.”

Similarly, a Pharmaphorum article on Apple questioned whether the company’s healthcare ambitions are “too broad,” pointing out that “a lot of consumers don’t trust big tech, so not every user is readily inputting all their health information into these devices.”

According to Pharmaphorum, “Although tech companies declare their platforms are patient-centric, patients not trusting what companies do with their data inevitably causes difficulties in the company’s ambitions to revamp the healthcare industry.”

And industry analyst Gene Munster raised the issue of antitrust violations. “The government will most likely not allow Big techs to take over” but “could allow these companies to participate” in the market, given its highly fragmented nature in the U.S. and the “maze of operational regulations” those active in the healthcare market face.

Download for Free: Robert F. Kennedy’s New Book — ‘A Letter to Liberals’

Apple:

Apple outlined plans to expand its reach in the healthcare industry and step up “collaboration with medical researchers and public health authorities,” in a July report, “Empowering People to Live a Healthier Day.”

9to5Mac, a tech industry publication, last month speculated the company may choose to follow Amazon’s lead and double on its existing health-related offerings by acquiring other companies in the industry.

Apple has been active in health-related endeavors since 2014, when it released its Apple Health app, and a year later, its Apple Watch wearable device.

According to Apple, since releasing those products, the company “has introduced a wide array of innovative health and fitness features, with the goal to provide users with easy-to-understand, meaningful insights so they can be empowered to live a healthier life.”

Apple’s 60-page report argues the company is a force to be reckoned with in the healthcare realm, as a result of the “wide array of health apps and partnerships” it currently offers, its partnerships with medical and research institutions, and promises to “build on that foundation.”

Apple’s report states the company’s health-related work “primarily falls into two categories”: personal health and fitness features on devices such as the Apple Watch and the iPhone, and “the work we are doing with the medical community to support research and care.”

The company lists “four pillars” of its health and fitness features:

  1. Giving users a central and secure place to store and view their health data in the Apple Health app.
  2. Offering features that enable Apple Watch to act as an intelligent guardian for users’ health.
  3. Offering features that help users improve their everyday health and fitness for better health outcomes.
  4. Fueling innovative third-party health and fitness apps with developer tools.

The company said its “users can now store more than 150 different types of health data from Apple Watch, iPhone and connected third-party apps and devices in one central view in the Health app,” offering “actionable, science-based insights that break down barriers between users and their health information.”

Users of these products can access “available health records data from connected institutions in the U.S., U.K. and Canada.” Specifically, “Health Records on iPhone … is now available to patients at over 800 institutions across over 12,000 locations,” according to the report.

Apple also said its health-related offerings are “all designed with privacy in mind.”

The report names several institutional collaborators, including the World Health Organization, the Harvard T.H. Chan School of Public Health, the University of Michigan, the American Heart Association, the National Institute of Environmental Health Sciences and Brigham and Women’s Hospital.

The report also describes Apple’s “Medications experience” as one that “helps users manage and track medications, vitamins, and supplements they take by allowing them to create a medications list, set up schedules and reminders, and view information on their medications in the Health app.”

As far back as 2016, Apple considered developing primary care clinics, via a “subscription health service that would combine virtual and in-person care provided by Apple doctors, enhanced with continuous health monitoring by the customer’s Apple Watch and iPhone.”

Apple paused the project. But Apple Magazine last month suggested the company hasn’t fully abandoned the idea, especially as it “has built a team of clinicians, engineers, and product designers to work on new health services” and has taken over health clinics near its headquarters.

Alphabet (Google): ‘using the power of data to change how healthcare is managed and delivered’

Alphabet, Google’s parent company, has faced some difficulties in the healthcare sector, shuttering its dedicated health unit in 2021 for instance.

But the setback hasn’t curtailed Alphabet’s investments in the healthcare realm.

In early 2021, Google completed a $2.1 billion purchase of Fitbit, a company producing wearable devices and “immersive wellness experiences.”

Google also established Verily, a life sciences research organization “dedicated to using the power of data to change how healthcare is managed and delivered” as an independent subsidiary.

The Verily subsidiary “has a broad focus in healthcare and life sciences, with projects ranging from biomedical research to virtual care to wearables to even technology for mosquito eradication.”

It also has “steadily extended its reach into diverse areas to include care solutions for sleep apnea and diabetes to developing devices like miniaturized continuous glucose monitors,” while also broadening its focus to “COVID screening, testing and research programs.”

The Healthcare Technology Report recently ranked Verily no. 17 in its list of the top 100 healthcare technology companies of 2022.

As of June 2022, Alphabet had invested $1.7 billion on “futuristic health ideas” — far exceeding the $100 million in combined expenditures on such projects by the other “big tech” companies.

In the second quarter of this year, the company reported revenue growth of 16%, driven, at least in part, by its focus on consumer health and new partnerships with major healthcare systems.

One such partnership, announced in July, was with the Health Information Sharing and Analysis Center, where Alphabet will serve as an ambassador and will “share its intelligence, best practices and experts in the healthcare sector.”

Another recent partnership, also revealed in July, is with Northwell Health, based in New Hyde Park, N.Y., which chose Google as its preferred cloud provider, allowing it to “leverage Google’s artificial intelligence and machine learning capabilities for predictive clinical insights, digital scheduling, automated payer interactions and intelligent visit summaries.”

Alphabet also made waves in the healthcare industry through its open-source AI program, AlphaFold, that “aids researchers in visualizing protein structures” and through its DeepMind AI division, credited with success in solving protein folding.

Alphabet is listed as a company poised to significantly influence the “Internet of Things”  healthcare market in the coming years, along with companies such as Microsoft.

Facebook, TikTok get in on the action

Facebook’s parent company, Meta, hasn’t been as active in healthcare as Amazon, Apple or Alphabet, but it appears to be gearing up to increase its presence and activity in the market.

Earlier this year, the company posted new positions for health algorithm specialists, architects and communication managers who would be based in New York and California.

The company also hired John Rumsfeld, previously the chief science officer at the American College of Cardiology, to lead its health technology research.

In the realm of technological development, Meta has been working on developing smart glasses and the Oculus VR platform.

According to Forbes, these products have “significant potential applications in the realm of healthcare,” including possibilities such as “remote monitoring of patients that require critical care; better data and insights into clinical outcomes (e.g. blood sugar monitoring, heart rhythm tracking, etc.); [and] augmented tracking of physical health, virtually.”

But Meta and Facebook don’t inspire confidence when it comes to users’ privacy, especially in light of the recent news that Meta was served with a class action lawsuit alleging the company is “unlawfully collecting sensitive healthcare data about patients for targeted advertising.”

The suit specifically names a Meta product known as Meta Pixel, which is a “piece of code that can be injected into any website to aid with visitor profiling, data collection, and targeted advertising,” and which “takes up the space of a single pixel,” which provides it with “stealthiness.”

Meta Pixel is said to help “collect data such as button clicks, scrolling patterns, data entered in forms, IP addresses, and more.”

The suit alleges that the “tracking and data collection … takes place in medical portals beyond login walls, where patients enter highly sensitive information about themselves, their conditions, doctors, prescribed medication, and more,” and that “neither the hospitals nor Meta informs the patients about the data collection” or request consent.

Plaintiffs reportedly realized their privacy was being violated when Facebook “began targeting them with advertisements tailored explicitly for their medical condition.”

A recent investigation found Meta Pixel in use in 30% of the 80,000 most popular websites, including many healthcare-related sites.

The suit states that Meta’s tracking code is present on the websites of 33 of the top 100 hospitals in the U.S., which represented over 26 million patient and outpatient visits in 2020, while in seven instances “the code runs beyond password-protected patient portals.”

Meanwhile, ByteDance, another social media company (and owner of TikTok) is venturing into healthcare, through the $1.5 billion acquisition earlier this month of Chinese healthcare organization Amcare Healthcare. The acquisition was made by Xiaohe Health, ByteDance’s China-based healthcare unit.

Amcare, founded in Beijing in 2006, offers a range of medical services, including “maternity care, women’s health and pediatrics.” It also operates Amcare Women’s and Children’s Hospital in Beijing.

Subscribe to The Defender – It’s Free!

  • Name*
  • Email*
  • 
  • 

Suggest a Correction

Michael Nevradakis, Ph.D.'s avatar

Michael Nevradakis, Ph.D.

Michael Nevradakis, Ph.D., is an independent journalist and researcher based in Athens, Greece.

Sign up for free news and updates from Robert F. Kennedy, Jr. and the Children’s Health Defense. CHD is implementing many strategies, including legal, in an effort to defend the health of our children and obtain justice for those already injured. Your support is essential to CHD’s successful mission

Was the 2008 Financial Crisis Part of The Great Reset?-voir la vidéo sur le site

Was the 2008 Financial Crisis Part of The Great Reset?

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est defender-logo-final.svg

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est facebook-circle-chd-blue.svg
Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est twitter-circle-chd-blue.svg
Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est instagram-circle-chd-blue.svg
Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est more-circle-chd-blue.svg

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est mewe-circle-chd-blue.svg
Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est telegram-circle-chd-blue.svg
Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est gab-circle-chd-blue.svg
Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est parler-circle-chd-blue.svg
Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est rumble-circle-chd-blue.svg
Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est bit-chute-circle-chd-blue.svg

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est search-icon-black.svg

Download for Free: Robert F. Kennedy’s New Book — ‘A Letter to Liberals’

08/16/22

Big TechViews

Was the 2008 Financial Crisis Part of The Great Reset?

In an interview with Russell Brand, journalist Matt Taibbi explained why he believes the collapse of the 2008 economy was part of The Great Reset.

By 

Suzanne Burdick, Ph.D.

10

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est facebook-chd-blue.svg

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est twitter-chd-blue.svg

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est mail-icon.png

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est chain-png.png

Link copied

russell brand matt taibbi great reset feature

Miss a day, miss a lot. Subscribe to The Defender’s Top News of the Day. It’s free.

What did the 2008 financial crash have to do with The Great Reset, a more contemporary topic of conversation?

Plenty, according to journalist and author Matt Taibbi, who in a recent interview with Russell Brand, explained how he believes the two are linked.

Taibbi told Brand he initially noticed a public outcry while interviewing people on the campaign trail during the first presidential election after the financial crash of 2008.

“There was suddenly a huge amount of discontent from people who would normally never think negatively about Wall Street, who were suddenly saying things like, ‘How come they bailed out X company and I had to go into foreclosure? Why did that happen?’” Taibbi said.

People angered by the U.S. government’s response and financial restructuring after the 2008 crash had questions, he said, including:

  • “Why was there this massive global central bank expenditure to save the financial system — which was guilty, by the way, of causing the crash?”
  • “Why did I have to foot the bill?”
  • “Why am I paying for the bailout and not getting anything out of it?”

More recently, Taibbi said, people are upset about the actions of a centralized group of powerful organizations and individuals, especially as those actions relate to COVID-19 policies.

Download for Free: Robert F. Kennedy’s New Book — ‘A Letter to Liberals’

In the interview posted last week, Brand said:

“Today we’re talking about The Great Reset and how this project came about [and] how people’s trust in democracy — particularly in the United States — has been eroded ever since the 2008 financial crash.”

Brand said he thought people were “betrayed” under the Obama administration. “An administration,” he added, “for which many people — and I include myself in this — felt a great deal of what we now have to acknowledge was cock-eyed optimism.”

Despite initial feelings of optimism, Brand said he now believes U.S. government officials under Obama made choices that benefitted certain powerful groups and individuals at the expense of the people.

“How are we ever going to arrest that?” Brand asked.

Brand pointed out recent events he believes are related to The Great Reset and people’s resistance to it, including:

  • Centralized hedge-funded property development firms acquiring real estate.
  • Countries “from Sri Lanka to the Netherlands” being bankrupted by top-down edicts to change people’s farming practices.
  • The Canadian truckers’ movement.
  • “Ordinary” people being “pushed to the degree where they are willing to vote for Brexit or vote for Trump.”

Commenting on the truckers’ convoy in Canada, Taibbi said:

“What was so scary about the Canadian trucker situation was this idea that there is a mechanism by which we [the proponents of The Great Reset] can turn off your ability to raise money for political action if we decide that it qualifies as threatening during this pandemic emergency.

“People got very nervous about that with a lot of justice.”

Contributing to the paranoia, Taibbi said, “There was the financial aspect” of the COVID-19 pandemic.

According to Taibbi, the U.S. government “spent $4.6 trillion of federal reserve money” by dumping it into the stock market, which “made lots of people very wealthy.”

“The pain is going to us the people who are not in the financial services industry,” he said. “Again, the wealth gap is going to grow the same way it grew after the 2008 bailouts.”

Watch the full interview here

Les Mondialistes veulent tuer jusqu’à 90% de la population actuelle avant 2030, selon leur Agenda 2030, par les Vaccins, Masques, Tests PCR, Chemtrails, Ondes 5G…

https://www.blogger.com/navbar.g?targetBlogID=3457740106756242546&blogName=Le+Portail+du+Grand+Changement+3&publishMode=PUBLISH_MODE_BLOGSPOT&navbarType=LIGHT&layoutType=LAYOUTS&searchRoot=https://changera3.blogspot.com/search&blogLocalefr&v=2&homepageUrl=https://changera3.blogspot.com/&targetPostID=1690619552722721422&blogPostOrPageUrl=https://changera3.blogspot.com/2022/08/genocide-par-injections-vaxx-covid.html&vt=6292112658274007722&usegapi=1&jsh=m%3B%2F_%2Fscs%2Fabc-static%2F_%2Fjs%2Fk%3Dgapi.lb.fr.GtL1JPj7m5c.O%2Fd%3D1%2Frs%3DAHpOoo-9LCadE-AAkw4WlLVQDdBKc6T2vA%2Fm%3D__features__#id=navbar-iframe&_gfid=navbar-iframe&parent=https%3A%2F%2Fchangera3.blogspot.com&pfname=&rpctoken=37737697

Le Portail du Grand Changement 3

Sur le côté droit vous avez accès aux Archives du Blog et à la Revue de Presse à jour pour d’autres Blogs ! Bonne lecture !

dimanche 14 août 2022

Génocide par Injections Vaxx Covid !

Les Mondialistes veulent tuer jusqu’à 90% de la population actuelle avant 2030, selon leur Agenda 2030, par les Vaccins, Masques, Tests PCR, Chemtrails, Ondes 5G…

Maladies mentales et émotionnelles ! 
Depuis la déclaration de la pandémie de Covid il y a environ deux ans, nous vivons dans un monde précaire. 

Les Lucifériens sataniques et leurs sbires grassement payés ne vous laisseront pas partir facilement. 

Ils ont trompé le monde entier en faisant croire à une fausse pandémie, afin de réaliser leur programme eugénique de réduction de 90 % de la population. 
Les familles de sang veulent que les gens meurent de cancer et d’autres maladies conçues à cet effet, et non qu’ils en soient guéris. 

Ils sont mentalement et émotionnellement malades à un degré insondable, ils voient les gens comme du bétail superflu. 

Ils se fichent complètement de la souffrance, de l’angoisse et de la mort que leur manipulation et leur oppression provoquent. 

De leur point de vue fou et psychopathe : plus il y en a et mieux c’est. 

Et c’est ce que sont ces créatures : des psychopathes déments. 
Le programme de l’État Profond a conçu trois attaques majeures contre le système immunitaire humain. 

Vaccination, test PCR et port de masques. 

Tous trois introduisent des nanoparticules dans votre système sain, pour au fil du temps détruire votre système immunitaire.

https://odysee.com/@Corona-Investigative-Committee:5/Session-116-Dr.-Ariyana-Love–Odysee-final:8?src=embed
On effraie les gens en les rendant désespérés afin qu’ils soient prêts à accepter une médication intraveineuse de routine, en leur faisant prendre quelque chose qui est censé les aider et les protéger, de sorte qu’ils font volontiers et même avec empressement la queue pour obtenir leur vaccination gratuite. 

C’est le système meurtrier le plus parfait jamais inventé.

100% d’escroquerie ! 
Les repas gratuits n’existent pas, cela renferme toujours un motif caché. Voici les faits : 
Les programmes de vaccination sont les principaux attaquants de la santé de l’humanité. 

Il existe également d’autres mécanismes d’attaque qu’il faut prendre en compte. 

Les tests PCR et les masques, les chemtrails et les radiations sont, tout comme les vaccins, également des vecteurs de substances nocives pour la santé.

https://www.youtube.com/watch?v=63m0ILkfPck
Les mondialistes ont orchestré le canular COVID qui n’est rien d’autre qu’une grippe ordinaire déguisée en virus infectieux, permettant le despotisme mondial par le biais d’États de surveillance totalitaires contrôlés. 

Corona/Covid n’existe pas, n’a jamais existé, point final. 

C’est de l’escroquerie à 100% ! 
Il est bon de savoir que l’objectif médical vraiment sinistre du vaccin est d’exterminer le plus grand nombre de personnes possible. 

A terme jusqu’à 90% de la population actuelle doit être tuée avant 2030, selon leur Agenda 2030 ! 
En bref, il s’agit de l’étape finale sur la voie de la domination totale du monde, par la destruction de l’humanité, c’est-à-dire la fin de la civilisation humaine sur la planète Terre. 

Suppression des paiements en or ! 
Au cours des cinquante dernières années, la population de la planète Terre a plus que doublé – environ 2,2 fois la population depuis 1971. 

Lorsque le président Nixon a déclaré, le 15 août 1971, que les déficits de la balance des paiements des États-Unis ne seraient plus payés en or, les États-Unis et la plupart du reste du monde se trouvaient déjà dans une impasse économique insoutenable. 
La suppression des paiements en or, pour couvrir le déficit des exportations, était un signe de faiblesse économique de la part des États-Unis. Le fait est que les États-Unis étaient un pays économiquement malade depuis de nombreuses années déjà, bien avant le 15 août 1971, date à laquelle les États-Unis ont refusé de payer leurs déficits d’exportation en or. 
Les États-Unis étaient déjà un pays économiquement malade depuis longtemps à l’époque de la présidence de Franklin Delano Roosevelt, lorsqu’il a finalement décidé avec Henry Morgenthau, en 1933, d’augmenter le prix de l’or, c’est-à-dire de faire baisser la valeur du dollar de 25,69 à 35 dollars par once troy. 

De plus, Roosevelt a émis des ordres interdisant aux citoyens américains de posséder de l’or. 
Roosevelt a désavantagé les créanciers étrangers des États-Unis, qui s’attendaient à recevoir une once d’or pour chaque 25,69 dollars qu’ils devaient pour leurs exportations vers les États-Unis, et ne leur a versé qu’une once en échange de 35 dollars de dette. 
“Le retour à l’étalon-or” implique que les États-Unis doivent adopter un tout nouveau mode de vie, qui n’a plus été suivi depuis le 19ème siècle ! 

Cela ne va tout simplement pas se produire. 
Regardez combien de millions de personnes vivent aujourd’hui à cause de la dette absolument colossale que les pays occidentaux ont accumulée en 100 ans de mauvaise gestion fiscale. 
De nombreuses personnes sont encore en vie parce que les gouvernements utilisent les dettes comme couverture pour dépenser de l’argent frais afin de maintenir “le style de vie”, alors que la richesse économique du peuple était à l’origine constituée d’or et qu’il le paye maintenant. 
“Revenir à l’étalon-or” signifie mettre fin à la monétisation du dollar de la Réserve Fédérale et annuler la Dette Nationale : Le dollar de la Réserve Fédérale disparaît et l’or redevient le moyen de paiement. 
Cela implique que les personnes qui ne bénéficient plus de la monnaie fiduciaire, c’est-à-dire celles qui ont reçu des dollars américains, vont affamer des dizaines de millions de personnes dans le monde, car elles n’ont pas l’or nécessaire pour payer leurs moyens de subsistance. 
Mais cela a déjà été prévu ; le monde reviendra très certainement à l’étalon-or lorsque le Système Financier Quantique (SFQ) remplacera dans le monde entier l’escroquerie monétaire des banques centrales conçue par les Rothschild. 

Escroquerie à l’argent de la Banque centrale ! 
Tout a commencé en 1770, lorsque Mayer Amschel Rothschild a engagé Adam Weishaupt – d’origine juive et professeur de droit ecclésiastique renégat formé chez les jésuites, pour réviser et moderniser l’Illuminisme, à savoir le culte de Satan, afin d’imposer la domination mondiale selon l’idéologie luciférienne, “à ce qui reste de la race humaine” après un ultime cataclysme social orchestré au moyen d’épidémies. 
En 1773, Mayer a réuni douze hommes riches à Francfort et leur a demandé de mettre leurs ressources en commun, après quoi il a présenté un plan en 25 points qui leur permettrait de contrôler totalement toutes les richesses, les ressources naturelles et la main-d’œuvre du monde entier. 
Il a énuméré les 25 points de l’ordre du jour qui devaient être remplis. 
https://operationdisclosureofficial.com/2022/02/15/steve-beckow-rothschilds-25-point-plan-for-world-domination/

1 – Utilisez la violence et le terrorisme au lieu de discussions académiques.
2 – Prêchez le “Libéralisme” pour s’approprier le pouvoir politique.
3 – Initiez la lutte des classes.
4 – Les politiciens doivent être rusés et trompeurs – tout code moral rend un politicien vulnérable.
5 – Démantelez les “forces d’ordre et de régulation existantes”. 

6 – Reconstruisez toutes les institutions existantes.”
7 – Restez invisible jusqu’au moment que ce soit devenu si fort qu’aucune ruse ou force ne puisse l’ébranler.
8 – Utilisez la psychologie de la mafia pour contrôler les masses. “Sans despotisme absolu, on ne peut gouverner efficacement.”
9 – Préconisez la consommation de boissons alcoolisées, de drogues, la corruption morale et toutes les formes de vice utilisées systématiquement par les “agents secrets” pour corrompre la jeunesse.
10 – Confisquez les biens par tous les moyens pour assurer l’assujettissement et la souveraineté.
11 – Fomentez des guerres et contrôlez les conférences de paix afin qu’aucune des parties belligérantes ne gagne de territoire, ce qui les endettera davantage et les mettra ainsi en notre pouvoir.
12 – Choisissez des candidats à la fonction publique qui seront “serviles et obéissants à nos ordres, afin qu’ils puissent facilement être utilisés comme pions dans notre jeu. “
13 – Utilisez la presse pour la propagande afin de contrôler toutes les sorties d’information publique, tout en restant dans l’ombre, sans culpabilité.
14 – Faites croire aux masses qu’elles sont la proie de criminels. Restaurez ensuite l’ordre en vous profilant comme leurs sauveurs.
Créez une panique financière. Utilisez la faim pour contrôler et asservir les masses.
15 – Infiltrez la franc-maçonnerie pour utiliser les Loges orientalistes afin de déguiser la véritable nature de leur travail de philanthropie. Propagez leur idéologie athéiste-matérialiste parmi les “Gojim” (païens).
16 – Lorsque l’heure sera venue pour notre souverain Seigneur du monde entier d’être couronné, leur influence bannira tout ce qui pourrait s’opposer à lui.
17 – Utilisez la tromperie systématique, des phrases savantes et des slogans populaires. “Le contraire de ce qui est promis peut toujours se produire par la suite….. Cela n’a pas d’importance.”
18 – Un règne de terreur est le meilleur moyen économique pour obtenir une subjugation rapide.
19 – Déguisez nous en conseillers politiques, financiers et économiques pour mener à bien nos mandats avec Diplomatie, sans craindre d’exposer “le pouvoir secret derrière les affaires nationales et internationales”.
20 – Gouvernement mondial ultime est l’objectif. Il sera nécessaire d’établir d’énormes monopoles, de sorte que même les plus grandes fortunes du Gojim dépendront de nous à tel point qu’ensemble avec le crédit de leurs gouvernements elles iront en ruine au lendemain du grand fracas politique.”
21 – Utilisez la guerre économique. Dépouillez les “Gojim” de leurs terres et de leurs industries par une combinaison de taxes élevées et de concurrence déloyale.
22 – “Faites en sorte que les ‘Gojim’ se détruisent mutuellement pour qu’il ne reste que le prolétariat dans le monde, avec quelques millionnaires dévoués à notre cause, avec suffisamment de policiers et de soldats pour protéger nos intérêts.”
23 – Appelez ça le Nouvel Ordre Mondial. Et nommez un Dictateur.
24 – Trompez les jeunes membres de la société en leur enseignant des théories et des principes dont nous savons qu’ils sont faux.
25 – Déformez les lois nationales et internationales en une contradiction qui masque d’abord la loi, puis la cache complètement. Puis remplacez la loi par l’arbitrage. “

Le parcours pour arriver à cette réalisation est le suivant : 
Les Jésuites, issus des Chevaliers de Malte, sont un Ordre Religieux Militaire de l’Église Catholique romaine.

Le serment des Jésuites :  
“Lorsqu’un jésuite de rang inférieur doit être élevé au grade de commandeur, il est conduit dans la chapelle du monastère de l’Ordre, où ne se trouvent que trois autres personnes, le directeur ou le supérieur se tenant devant l’autel. 

De chaque côté se tient un moine, dont l’un tient la bannière jaune et blanche, les couleurs papales, et l’autre une bannière noire avec une dague et une croix rouge au-dessus d’une tête de mort et d’os croisés, avec le mot INRI, et en dessous les mots Iustum, Necar, Reges, Impious.  

La signification de ceci : Il est juste d’exterminer ou de détruire les Rois, Gouvernements ou Dirigeants impies ou hérétiques. 

Sur le sol se trouve une croix rouge, devant laquelle le postulant ou le candidat s’agenouille. 

Le supérieur lui remet un petit crucifix noir, qu’il prend dans sa main gauche et presse contre son cœur ; le supérieur lui donne en même temps un poignard, qu’il saisit par la lame et la tient avec la pointe contre son cœur, tandis que le supérieur le tient toujours par la poignée, et s’adresse ainsi au postulant : ” 
http://www.biblebelievers.org.au/jesuits.htm#Knights

Liste des membres des Chevaliers de Malte 
Il est intéressant de voir quelles sont les personnes connues qui sont complices de cette opération criminelle visant à faire disparaître 90% de la population.

Diffusé par : 
https://finalwakeupcall.info/fr/2022/08/13/genocide-par-injections-covid/

à août 14, 2022

Envoyer par e-mailBlogThis!Partager sur TwitterPartager sur FacebookPartager sur Pinterest

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Article plus récent Article plus ancien Accueil

Inscription à : Publier les commentaires (Atom)

Translate

Fourni par Traduction

Archives du blog

Rechercher dans ce blog

Revue de Presse

Tout afficher

Nombre total de pages vues

3,097,602

Qui êtes-vous ?

Filibert L’Édition de Livres sur la Santé m’a permis de voir qu’avec de nombreux produits naturels il est possible de se maintenir en bonne santé simplement (Liste des produits essentiels fournie sur demande à filibert82@yahoo.fr) !

Afficher mon profil complet

Thème Simple. Fourni par Blogger.

Ce site utilise des cookies provenant de Google pour fournir ses services et analyser le trafic. Votre adresse IP et votre user-agent, ainsi que des statistiques relatives aux performances et à la sécurité, sont transmis à Google afin d’assurer un service de qualité, de générer des statistiques d’utilisation, et de détecter et de résoudre les problèmes d’abus.En savoir plusOK

Canada’s Actions, Inactions Leading Us Closer to Nuclear War

Canada’s Actions, Inactions Leading Us Closer to Nuclear War

Canada’s Actions, Inactions Leading Us Closer to Nuclear War

By Yves Engler

Global Research, August 09, 2022

Yves Engler 4 August 2022

Theme: Militarization and WMD

In-depth Report: Nuclear War

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est pdf01.png

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est printme.png

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est Nuclear-Explosion-606x317-400x209.jpeg

All Global Research articles can be read in 51 languages by activating the “Translate Website” drop down menu on the top banner of our home page (Desktop version).

To receive Global Research’s Daily Newsletter (selected articles), click here.

Follow us on Instagram and Twitter and subscribe to our Telegram Channel. Feel free to repost and share widely Global Research articles.

***

Humanity is a mistake away from “nuclear annihilation”, according to the head of the United Nations. But the Canadian government refuses to support efforts to lessen that risk. In fact, they’ve pursued policies that increase the likelihood of nuclear war.

At Monday’s opening of the review conference of the Treaty on the Non-Proliferation of Nuclear Weapons (NPT) UN Secretary General Antonio Guterres warned of the dangers of nuclear weapons. He said, “humanity is just one misunderstanding, one miscalculation away from nuclear annihilation.” Numerous other prominent individuals have made similar statements and the Bulletin of the Atomic Scientists Doomsday Clock is set to 100 seconds to midnight.

The war in Ukraine has greatly increased the possibility of nuclear war. By promoting NATO expansion, the overthrow of an elected Ukrainian president in 2014 and subsequent eight-year war in the east, Canada helped precipitate the war. Since Russia’s illegal and brutal invasion, Ottawa has poured in weapons, encouraged Canadians to go fight and sent Canadian special forces. At the same time, they’ve openly opposed negotiations to end the war.

On Tuesday Russia’s defence ministry accused the US of being “directly involved” in the war, which puts the countries with 90% of the world’s 13,400 nuclear weapons in open conflict. Detonating a small share of these nukes could make the planet uninhabitable.

Then, amidst the war in Ukraine, US House leader Nancy Pelosi decided to ramp up tensions with China, which has about 350 nuclear warheads. In the latest move to chip away at Washington’s four-decade-old One China policy, Pelosi visited Taiwan. Canadian Foreign Minister Mélanie Joly and Defence Minister Anita Anand both blamed China for the tensions, strengthening the position of the hawks in Washington preparing for an apocalyptic confrontation with the world’s most populous nation.

Does US-NATO Want Nuclear War?

Growing tension between nuclear-armed powers takes place amidst the shredding of the limited arms control measures built up over decades. The Donald Trump administration pulled out of the Open Skies Treaty and Intermediate-Range Nuclear Forces Treaty (INF), which have mitigated the dangers posed by nuclear weapons.

But Canadian officials blamed Russia for the demise of the INF Treaty, which banned an entire class of nuclear weapons. In April 2019 Director General of International Security Policy at Global Affairs, Cindy Termorshuizen, said, “we call on Russia to return to compliance with the INF Treaty.” But it’s not clear Russia violated one of the most significant nuclear accords ever signed. The Trump administration, on the other hand, began to develop new ground-launched intermediate-range missiles prohibited under the pact long before it formally withdrew from the INF. US military planners wanted to deploy intermediate-range missiles against China, which is not party to the INF.

In December 2018 Canada voted against a UN General Assembly resolution for “Strengthening Russian-United States Compliance with Intermediate-Range Nuclear Forces Treaty.” At that vote Canada’s representative said Moscow’s position on the INF reflected its “aggressive actions in neighbouring countries and beyond.” But it is Washington thatbroke its word in expanding NATO into Eastern Europe, withdrawing from the Anti-Ballistic Missile treaty in 2001 and establishing missile ‘defence’ systems near Russia.

Canada has opposed the Treaty on the Prohibition of Nuclear Weapons (TPNW), which is designed to make weapons that have always been immoral also illegal under international law. Canada voted against holding the 2017 UN Conference to Negotiate a Legally Binding Instrument to Prohibit Nuclear Weapons, Leading Towards their Total Elimination. Ottawa then boycotted the TPNW negotiating meeting, which two-thirds of the world’s countries attended. In December 2020 Canada voted against 130 UN members that backed a resolution supporting the TPNW and, despite pressure from the disarmament community, Canadian officials failed to attend (even as observers) the TPNW’s first meeting of state parties in June.

At the NATO Summit in Spain that same month, however, Canada supported the alliance’s statement that it will “remain a nuclear alliance while nuclear weapons remain.”

This position undercuts the NPT, which is supposed to lead to nuclear disarmament. Despite officially supporting the NPT, no Canadian minister has attended the ongoing NPT review conference in New York (the US, German and other foreign ministers attended). The federal government doesn’t even appear to have released an official statement about the NPT conference.

Saturday is the 77th anniversary of the US bombing of Hiroshima. Canada is increasing the likelihood of a similar nuclear horror.

The Climate Maniacs

LewRockwell.comANTI-STATEANTI-WARPRO-MARKET

The Climate Maniacs

By Llewellyn H. Rockwell, Jr.

August 1, 2022

Donate

Share

Brain-dead Biden and the gang that controls him are promoting an argument that is strange even by the low standards of that criminal gang. “It’s hot outside. Let’s shut down the American economy and go green.” It doesn’t make sense, and its purpose is to kill people and destroy America in the process.

If the temperature goes up, is this good or bad? As Matt Ridley points out, on balance it’s very good: “Global warming is real. It is also – so far – mostly beneficial. This startling fact is kept from the public by a determined effort on the part of alarmists and their media allies who are determined to use the language of crisis and emergency. The goal of Net Zero emissions in the UK by 2050 is controversial enough as a policy because of the pain it is causing. But what if that pain is all to prevent something that is not doing net harm?

The biggest benefit of emissions is global greening, the increase year after year of green vegetation on the land surface of the planet. Forests grow more thickly, grasslands more richly and scrub more rapidly. This has been measured using satellites and on-the-ground recording of plant-growth rates. It is happening in all habitats, from tundra to rainforest. In the four decades since 1982, as Bjorn Lomborg points out, NASA data show that global greening has added 618,000 square kilometres of extra green leaves each year, equivalent to three Great Britains. You read that right: every year there’s more greenery on the planet to the extent of three Britains. I bet Greta Thunberg did not tell you that.

The cause of this greening? Although tree planting, natural reforestation, slightly longer growing seasons and a bit more rain all contribute, the big cause is something else. All studies agree that by far the largest contributor to global greening – responsible for roughly half the effect – is the extra carbon dioxide in the air. In 40 years, the proportion of the atmosphere that is CO2 has gone from 0.034 per cent to 0.041 per cent. That may seem a small change but, with more ‘food’ in the air, plants don’t need to lose as much water through their pores (‘stomata’) to acquire a given amount of carbon. So dry areas, like the Sahel region of Africa, are seeing some of the biggest improvements in greenery. Since this is one of the poorest places on the planet, it is good news that there is more food for people, goats and wildlife.

But because good news is no news, green pressure groups and environmental correspondents in the media prefer to ignore global greening. Astonishingly, it merited no mentions on the BBC’s recent Green Planet series, despite the name. Or, if it is mentioned, the media point to studies suggesting greening may soon cease. These studies are based on questionable models, not data (because data show the effect continuing at the same pace). On the very few occasions when the BBC has mentioned global greening it is always accompanied by a health warning in case any viewer might glimpse a silver lining to climate change – for example, ‘extra foliage helps slow climate change, but researchers warn this will be offset by rising temperatures’.

Another bit of good news is on deaths. We’re against them, right? A recent study shows that rising temperatures have resulted in half a million fewer deaths in Britain over the past two decades. That is because cold weather kills about ’20 times as many people as hot weather’, according to the study, which analyses ‘over 74million deaths in 384 locations across 13 countries’. This is especially true in a temperate place like Britain, where summer days are rarely hot enough to kill. So global warming and the unrelated phenomenon of urban warming relative to rural areas, caused by the retention of heat by buildings plus energy use, are both preventing premature deaths on a huge scale.

Surely this will change in the future? Probably not. Britain would have to get much, much hotter for summer mortality to start exceeding winter deaths. Not even Greece manages that. And the statistics show that – as greenhouse-gas theory predicts – on the whole more warming is happening in cold places, in cold seasons and at cold times of day. So winter nighttime temperatures in the global north are rising much faster than summer daytime temperatures in the tropics.

Summer temperatures in the US are changing at half the rate of winter temperatures and daytimes are warming 20 per cent slower than nighttimes. A similar pattern is seen in most countries. Tropical nations are mostly experiencing very slow, almost undetectable daytime warming (outside cities), while Arctic nations are seeing quite rapid change, especially in winter and at night. Alarmists love to talk about polar amplification of average climate change, but they usually omit its inevitable flip side: that tropical temperatures (where most poor people live) are changing more slowly than the average.” See this.

Brain-dead Biden says that we should respond to this good news by destroying the American economy through the Green New Deal. According to Joel Kotkin, “‘The interesting thing about the Green New Deal is it wasn’t originally a climate thing at all… ‘Do you guys think of it as a climate thing? Because we really think of it as a how-do-you-change-the-entire-economy thing.’ So said Saikat Chakrabarti, former chief of staff for Alexandria Ocasio-Cortez, and generally acknowledged author of the Green New Deal.

Sometimes it is wise to find out what ideas’ originators actually think. That is true for documents that have lit up our lives, such as the US Constitution, as well as for those that have darkened them, such as Mein Kampf.

This is true as well for the nascent Green New Deal, which President Joe Biden has essentially adopted as his own. Even if Congress fails to pass it entirely, Biden will seek to impose many of its goals through administrative diktats on gas-powered cars, land use, airplanes, any form of fossil fuel and nuclear power. Green New Dealers will also extend the welfare state, including to those who choose not to work.

As Chakrabarti indicated, the Green New Deal is not another environmental ameliorative, but something far more fundamentally transformative. The Biden administration’s embrace of it is somewhat surprising given that the likely economic fallout of this plan – particularly for the working class – made both Biden and House speaker Nancy Pelosi distance themselves from it during the fall campaign. But now the Green New Deal has resurfaced, having made the metamorphosis from a leftist fantasy into a serious political initiative.

Remarkably, despite this record of distortion, climate hysteria has become the abiding faith of the dominant media, universities and a large swath of the corporate establishment, particularly on Wall Street and in Silicon Valley. Some have even embraced the hardly capitalist notion of degrowth, an ideology which suggests, in essence, the Western working and middle classes must sacrifice comfort and aspiration to save the planet. (Often at the urging of the world’s wealthiest people, with their grand estates and private jets!)

Although most industrial unions backed Biden, the first clear victims of his embrace of the Green New Deal are obvious: people working in energy and fields that depend on reliable and affordable energy, such as oil workers, truck drivers, factory and logistics workers. For example, a move to ban fracking – which vice-president Kamala Harris has supported – would, according to a US Chamber of Commerce report, cost several million jobs. This will be made much worse by the green turn against nuclear power and natural gas, notes long-time environmentalist Ted Nordhaus.

Under the Green New Deal, displaced workers will be placed on the dole, or encouraged to take a job in the ‘green economy’. Yet these jobs, notes a recent Building Trades Union study, pay far worse, and are less likely to last long or be unionised, than those in the conventional energy industry. ‘It’s pie-in-the-sky bullshit about these green jobs being good middle-class jobs, because they’re not’, said Terry O’Sullivan, general president of the Laborers’ International Union of North America, in conversation with Politico. ‘I’m concerned about union members and union families being left behind… and I think they’ve already been left behind.’”

Why do they want to do these horrible things to us? It’s part of the same plan as the deadly Covid vaccines to kill a large part of the world’s population and control what remains. Gary Barnett offers a good summary of their agenda:

“As of late, and after a global assault on humanity that is unmatched in history, expansion of the ‘reset’ (takeover) of society is ramping up to epoch proportions. With this will come an onslaught of claimed monsters to frighten the masses into even more panic; the leading one before and after the ‘Covid’ hoax is complete, will likely remain the ridiculously named fraud called man-made ‘climate change.’  In fact, this has already begun, but will vastly escalate over the next few months and beyond in my opinion. At some point, ‘climate change’ will likely be disclosed as the core issue at hand so far as those wishing to gain total control of the masses are concerned, replacing in importance in effect, the other fraudulent tools of tyranny such as ‘virus pandemics,’ but not eliminating them as part of the conspiracy of depopulation and control.

This scenario has been planned and played out for decades, but is now getting into a very advanced stage in this plot to alter life as we have known it; relegating humanity to a two-tiered societal shift that consists of a controlling class sometimes referred to as the global ‘elites,’ and a slave class made up of the masses. This is meant to culminate with the master class of claimed elites imposing a technocratic hierarchy so extreme as to eliminate freedom of the individual entirely. To accomplish this, it is required that collectivism of the majority be the prevailing manner of ‘thought’ and politics, and that individuality be destroyed in favor of a communistic approach. So describes the postmodern mindset that has consumed the so-called intellectual left for some time, but unfortunately, it is not specific or unique to just the left today, but filters into the thinking of the ruling class of all political levels of thought. Therefore, the façade of right and left being political opposites is exposed as a lie, but this truth is generally avoided at all cost, and this attitude allows for radical totalitarian policies to flourish. Hence, critical thinking, truth, honesty, logic, and reason, disappear from view to be replaced by mass ignorance and indifference. Because of this great paradigm shift in societal reality, we are left to either fend off at all costs this assault by the state, or simply accept our slavery voluntarily.

In the midst of ‘Covid’ insanity, the agenda of ‘climate change’ is first and foremost on the minds of the globalists. In fact, this fake pandemic is being used (as purposely planned) to advance that agenda, and as stated by Klaus Schwab and the World Economic Forum: ‘Climate action must stay top of the global agenda as we emerge from COVID-19.’ According to these monsters, ‘climate change’ is the real threat, and this ‘pandemic’ is ‘laying the groundwork for the efforts required to tackle climate change.’ In addition, the climate and ‘Covid-19’ are considered to be completely interconnected and a convergence of crises.

The United Nations is parroting this same line of propaganda in saying that in the midst of the Covid-19 pandemic, our challenges are interconnected and can only be addressed through reinvigorated multilateralism with the UN at the center of our efforts. They have pledged to strengthen global governance for the sake of present and coming generations. The UN’s Secretary General stated that: “The Covid-19 pandemic has served as a wake-up call and with the climate crisis now looming, the world is experiencing its biggest shared test since the Second world War.”

The fraudulent ‘virus pandemic’ has led the way to the future’s real and most major agenda being sought by the globalists, which is climate change legislation and mandated climate policy used to destroy the economic and monetary systems, to destroy farming and agriculture, to eliminate the individual, and to reshape the world into a complete technocratically controlled global society that will solidify the completion of the 2030 Agenda.

While this may seem like the end of the so-called crisis to some, it is only the beginning of hell on earth. The next few months will tell the tale, as every manner of tyranny possible will be attempted, and the citizens responses to this assault on humanity will be gauged in order to see just how far and how fast this takeover plot can be driven.”

I am an optimist. I believe the American people will awaken to the danger and oust these monsters before it’s too late. But it all depends on you.

The Best of Llewellyn H. Rockwell, Jr.

Llewellyn H. Rockwell, Jr. [send him mail], former editorial assistant to Ludwig von Mises and congressional chief of staff to Ron Paul, is founder and chairman of the Mises Institute, executor for the estate of Murray N. Rothbard, and editor of LewRockwell.com. He is the author of Against the State and Against the Left. Follow him on Facebook and Twitter.

creativecommons.org

Previous article by Llewellyn H. Rockwell, Jr.: The Covid Vaccine Plot

Court Rejects Google’s Attempt to Dismiss Rumble’s Antitrust Lawsuit, Ensuring Vast Discovery

Political Theatre

LRC Blog

LRC Podcasts

creativecommons.org

Le blog de Liliane HeldKhawam:La guerre livrée à l’humanité, la cybernétique. Article de Stéphane Zagdansk

L

Le blog de Liliane Held-Khawam

« Après avoir usé et abusé d’un faux libéralisme, la réorganisation sociétale semble promettre de ressusciter le modèle soviétique, au profit de privés cette fois. » Coup d’Etat planétaire-

Menu

Aller au contenu principal

par LHK

La guerre livrée à l’humanité, la cybernétique. Article de Stéphane Zagdansk

L’utilisation humaine des êtres humains est un livre de
Norbert Wiener , le penseur fondateur de la théorie de
la cybernétique et un défenseur influent de
l’automatisation ;
il a été publié pour la première fois en 1950.

Deux mondes se superposent. Il y a celui de l’information fortement débilitante que l’on voit au travers des écrans, et il y a celui qui se construit  à coups de structuration par les processus et les normes. Basé lui aussi sur l’information, issue de la base de données massives, ce monde échappe totalement à la compréhension de l’humain normal. Il est hautement complexe et se veut affranchi de l’humain. La vie informationnelle de celui-ci doit être associé à une machine (transhumanisme) jusqu’au jour où les machines communiqueront directement entre elles (posthumanisme). On voit ainsi que la fin de l’humain unique, sensible, créatif, imparfait tend vers sa fin. Ce modèle porte le nom de cybernétique.

Le mot
cybernétique fait référence à la théorie de la transmission des messages entre les personnes et les machines.
La thèse du livre est que :
la société ne peut être comprise qu’à travers l’étude des messages et des moyens de communication qui lui appartiennent ;
et que dans le développement futur de ces messages et moyens de communication, les messages entre l’homme et les machines, entre les machines et l’homme, et entre la machine et la machine, sont destinés à jouer un rôle toujours croissant. Wikipédia

Norbert Wiener est crédité comme étant l’un des premiers à théoriser que tout comportement intelligent était le résultat de mécanismes de rétroaction, qui pourraient éventuellement être simulés par des machines et était une première étape importante vers le développement de l’ intelligence artificielle moderne

https://stringfixer.com/fr/N._Wiener

La cybernétique est un concept englobant. Il happe l’ensemble des flux informationnels et des processus de communication. Wiener la définira en tant que « Contrôle et communication dans l’animal et la machine » .Cela revient à dire que la cybernétique récupère toutes les sphères de la vie sur terre et au-delà. Norbert Wiener était un enfant prodige en matière d’intelligence, mais souffrant d’une importante dépression. Il se dit même qu’il était manioco-dépressif. Si la chose devait être vérifiée, cela expliquerait bien des choses. https://physicstoday.scitation.org/doi/10.1063/1.2216967

Eh bien elle l’est. Un article de Libération présente une biographie du génie dont les concepts sont en train de mettre en boîte la vie sur terre. Non seulement, la maniaco-dépression y est confirmée, mais on y trouve cette phrase, ô combien vérifiée à l’heure actuelle:

«la cybernétique est une arme à double tranchant, tôt ou tard elle vous blessera profondément».

https://www.liberation.fr/futurs/2012/09/16/norbert-wiener-genie-visionnaire-et-oublie_846684/

La cybernétique est si envahissante et intrusive qu’elle n’est pas neutre en matière religieuse.

Ce livre est basé sur le matériel d’une série de conférences que Wiener a données à
Yale en 1962 et d’un séminaire qu’il a dirigé aux Colloques Philosophiques Internationaux de Royaumont près de Paris plus tard cette année-là.
God and Golem présente les idées de Wiener sur
l’apprentissage automatique ,
la reproduction automatique et la place des machines dans la société, avec un contexte religieux. Wikipedia

Elle prétend faire mieux que le Dieu de la Bible au travers de l’Intelligence Artificielle, le nouveau dieu (du Great reset) qui vampirise de manière systémique et en temps réel les données massives récupérées via un réseau de machines placées aux 4 coins du monde: sur les continents, au fond des océans/des mers/des lacs, dans l’atmosphère, dans le corps humain (voir nos dossiers sur les nano-circuits de graphène), etc. L’internet des objets, des corps, la 5 g et autres constructions qui servent aux transmission de données sont clairement au service de la machinerie cybernétique.

(…) le progrès ne serait plus l’œuvre que d’intelligences artificielles, ou ‘‘supraintelligence’’ qui s’auto-amélioreraient, de nouvelles générations de plus en plus intelligentes apparaissant de plus en plus rapidement, créant une ‘‘explosion d’intelligence’’, créant finalement une puissante superintelligence qui dépasserait qualitativement de loin l’intelligence humaine. » [

https://lundi.am/La-Cybernetique-a-l-assaut-de-l-Homme

Le choix écrasant de la machine gagnante à terme porte un lui une dimension génocidaire exceptionnelle. Et le concept ne tolère aucune opposition. Le modèle est total et totalitaire. Il exige l’obéissance de toutes et de tous. Celle-ci est qualifiée élégamment de « consensus ». C’est ainsi que l’ensemble des pays membres des instances onusiennes votent à l’unanimité pour un programme mortifère pour l’humanité comme celui de Transformer notre monde: le Programme de développement durable à l’horizon 2030 (l’Agenda)

god_and_golem_inc.pdf-god_and_golem_incTélécharger

L’enfumage sur les bisbilles d’écran, dont la dernière en date est la guerre en Ukraine se poursuit à coups d’images choc dont une certaine humanité condamnée à l’asservissement est gourmande. Regardez ces images grotesques d’un milliardaire qui ne quittent jamais son teeshirt kaki poser avec sa femme alors que l’effondrement de leur pays et de sa population est une sordide réalité.

Alors que son pays est plongé dans le désespoir, ce couple a pris le temps de poser pour Vogue! Pour des raisons de com’ bien sûr.

La particularité du président Zelenski est que son père Oleksandr Zelensky, était professeur et chef du département de cybernétique et d’informatique de l’université d’État d’économie et de technologie de Kryvyï Rih !

Wikipédia

De par son concept de base, la cybernétique est en rivalité avec une société humaine organisée de manière autonome et souveraine. La cybernétique a besoin de contrôler la vie, toute la vie qu’elle va mettre sous surveillance permanente. Aucune armée n’appartenant pas à la machine cybernétique ne pourrait jamais rêver de le faire.

Je voudrais relever encore un point avant de laisser la place à un excellent article qui analyse de manière assez complète la philosophie et les conséquences dévastatrices de ce modèle mécanique qui ne laissera aucune place à la créativité. Les plus grands spécialistes du jour n’imaginent même pas la moindre critique du modèle. Ils travaillent depuis l’intérieur de la boîte.

Klaus Schwab a démarré sa « carrière » qui le mènera au Great reset dans les antres d’une école de management de Harvard, la Harvard Kennedy School, spécialisée dans la gouvernance publique. Il va y faire en 1967 Master of Public Administration, John F. Kennedy School of Government.

Il sera invité en 2017 à célébrer les 50 ans de son diplôme à la John F. Kennedy School of Government dans le cadre de l’Annual Malcolm Wiener lecture. Quels liens familiaux existent entre le Wiener de la cybernétique et celui de Harvard? Quelle place occupe la cybernétique dans l’esprit transhumaniste de Klaus Schwab qui s’acharne à mettre un terme à la dimension naturelle de l’humanité?

La vision cybernétique porte en elle tous les germes de la destruction de la vie (humain/animal/plante/climat/etc.)…

LHK

La Cybernétique à l’assaut de l’Homme. Stéphane Zagdanski

paru dans lundimatin#313, le 22 novembre 2021

Ce texte, remanié pour lundimatin, est tiré de la séance 33 du Séminaire La Gestion Génocidaire du Globe, intitulée »>https://youtu.be/UhobfTWzePo »>intitulée « Les animaux malades de la Cybernétique » et animé par Stéphane Zagdanski. Il revient sur l’opposition entre l’animal et la raison qui fait de l’homme un animal rationnel depuis Descartes afin d’expliquer l’origine de la cybernétique au sein des conférences Macy (1942-1953) comme une tentative d’en finir avec la part animale pour tout résoudre dans la raison. Il présente au passage la bande de savants fous responsables du mouvement cybernétique (Wiener, Von Neuman, McCulloch, etc) et leurs descendants plus ou moins lointains (Minsky).

« Effondrement et dévastation trouvent l’accomplissement qui leur convient en ceci que l’homme de la Métaphysique, l’animal rationale, est mis en place (fest-gestellt) comme bête de labeur. »
Heidegger, Dépassement de la Métaphysique

Avec Descartes s’inaugura une dichotomie entre deux termes dont la conjugaison caractérisait depuis longtemps l’Homme en Occident, classiquement défini comme animal rationale, « animal doué de raison ».

Cette dichotomie n’est pas neutre : elle s’accompagne d’une sourde animosité de la part du rationale à l’égard de l’animal, dont la passion de Descartes pour « voir tuer des bêtes » (lettre à Mersenne du 13 novembre 1639) est la forme la plus crue.

Pendant des siècles l’Occident cartésien a soutenu l’auto-entreprise philosophique de l’homme, ambitionnant de se définir, de se comprendre, de se penser, de s’appréhender, bref de se cogiter ex nihilo. C’est bien le « cogito  » de Descartes qui marqua le coup d’envoi de cette entreprise surhumaine : s’auto-extirper de soi pour se considérer depuis l’intérieur de son extériorité même. Et c’est encore Descartes, avec sa conception de l’« animal-machine », qui fournit l’impulsion initiale au délire cybernétique visant la dissociation ultime, soit l’amputation par le rational de l’animale.

Non contents d’être ambivalents chacun dans son coin, ces deux termes latins formaient depuis toujours en leur conjugaison une insoluble énigme. Cette énigme imprègne en l’homme l’association de ce qu’on appelle en Occident l’âme et le corps, mais qu’on nomme et conçoit ailleurs autrement. Cette énigme donna lieu à mille théories diverses et inconciliables. La « glande pinéale » de Descartes est conforme à son interprétation de la dichotomie entre l’animal et le rationale  ; le corps-tombeau platonicien est une autre interprétation de cette distinction ; la psychanalyse freudienne en est encore une autre ; la Psychiatrie moderne chimiquement assistée aussi ; la sorcellerie azandée, si minutieusement décrite par Evans-Pritchard [1], est une réponse à l’énigme initiale ; la médecine traditionnelle chinoise également… Toutes les théories scientifiques qui concourrent à l’idéologie de l’Intelligence artificielle reposent elles-aussi sur une interprétation de la conjugaison et de la dissociation de l’âme et du corps et, dès lors, repue de cybernétique, l’idéologie sanitaire qui nous pourrit l’existence aussi.

[1] Sorcellerie, oracles et magie chez les…

Sans doute est-ce pour en finir avec cette insupportable et insoluble ambivalence du couple animal-rationale que Descartes initia une dissolution dont nous connaissons aujourd’hui l’aboutissement tragique, au sens où, d’une part, cela que désigne l’un des deux termes – l’animal – est en voie d’extinction, voire d’extermination puisque la cause en est indubitablement l’activité humaine ; et d’autre part le second terme a littéralement envahi toute les sociétés contemporaines sous les aspects dégradés d’une promotion de plus en plus impérieuse de l’IA, l’« Intelligence Artificielle ».

Définie par son fondateur Norbert Wiener en 1948, dans son essai éponyme, comme : « Contrôle et communication dans l’animal et la machine » [2], la Cybernétique s’est déployée de manière si hégémonique qu’il n’est plus aujourd’hui un domaine intellectuel, social, politique, économique, scientifique, technologique ou idéologique qui n’y soit asservi. La crise pandémique contemporaine et sa réaction idéologique qu’est le sanitarisme même sont impensables sans la Cybernétique. Sans la Cybernétique, ni Finance contemporaine, ni Big Pharma, ni Statistique servant à la « gouvernance forte » des populations de la planète, ni bien entendu internet et les réseaux sociaux, ni l’informatique dont sont bourrés les écrans qui arraisonnent notre quotidien, ni l’Intelligence Artificielle, ni l’armement de défense et de destruction modernes, ni rien de ce qui fait la trame empoisonnée de l’existence du Numéricain en 2021 ne serait concevable.

[2] “Cybernetics, or Control and Communication in the…

Ce que dissimule béatement la propagande néo-libérale, ce que sans doute elle n’a nullement les moyens de saisir, c’est qu’au parachèvement de la dichotomie entre l’« animal » et la « raison » correspond une mutation substantielle du Capitalisme, devenu intégralement algorithmisé sous l’espèce inédite de la « Finance ».

La Finance n’est pas l’Économie au sens classique. Elle s’en est même tellement désolidarisée, elle aussi, qu’elle peut prospérer de sa destruction, sous l’impulsion de la cupidité de la cupidité – une cupidité devenue sa propre cicrulaire et ultime raison suffisante – et sous la forme d’une spéculation foudroyante, glaciale et proliférante, d’autant plus dénuée de scrupules qu’elle se transmet d’un ordinateur à l’autre sans intervention humaine, s’élaborant par conséquent entre des machines dédiées à l’Intelligence Artificielle. L’IA n’est ainsi que l’autre nom de la Raison déshumanisée, du rationale expurgé de son animal etqui n’a qu’à peine besoin d’être encore assisté par des humains, lesquels se voient dans cette affaire réduits à n’être que les sous-fifres de l’Algorithme.

La Cybernétique, donc, se fonde sur un nouage complexe entre le capitalisme algorithmique, le fantasme scientifique de l’auto-entreprise humaine, et l’atrophie universelle de la Parole en vue de mettre au pas toute Pensée créatrice.

Or, je le répète, cette dissociation entre animal et rationale n’est pas neutre ni arbitraire : elle relève d’un véritable antagonisme, d’une guerre génocidaire ouvertement déclarée par le second terme (rationale) au premier (animal).

Les nombreux indices en sont, d’un côté, l’extinction tragique d’espèces animales qui ont vu l’homme apparaître sur la planète ; la mise en conserve par toute l’industrie agro-alimentaire de la souffrance animale obtenue par une torture de chaque instant, de la naissance en batteries d’élevage à la mort dans d’abjects abattoirs ; l’inhumaine exploitation de la souffrance animale par l’expérimentation pour rien dans les laboratoires pharmaceutiques et scientifiques ; et last but not least l’apparition inexpliquée de pratiques démoniaques d’un sadisme insoutenable contre des animaux sélectionnés au hasard dans la nature.

Et, dans l’autre camp, un bon indice de la guerre d’extermination lancée à l’animal par le rationale est ce triomphe de l’Intelligence Artificielle à l’état pur, incarné, ou plutôt dés-incarné par les robots de Boston Dynamics (le chien-robot « Spot », l’androïde « Atlas »…) qu’on peut voir danser le rock sur de niaises vidéos accumulant 35 millions de vues sur YouTube, lesquelles vidéos débonnaires ne servent qu’à dissimuler le soubassement militaire et contre-insurrectionnel de ces expérimentations cybernétiques.

Car, comme tant d’autres agences américaines et internationales, la compagnie Boston Dynamics, filiale de Hyundai,est financée par la DARPA, la Defense Advanced Research Projects Agency [3], laquelle agence appartient au Département de la Défense américain dont le budget secret pour la Recherche et le Développement en 2020 est estimé à plus de 100 milliards de dollars…

[3] « Agence pour les Projets de Recherche Avancée de…

Rien de nouveau sous le transistor électronique : depuis ses origines, en pleine Seconde guerre mondiale, la Cybernétique est intégralement redevable au financement du Département de la Défense. Et c’est encore à la DARPA que l’on doit le monde cauchemardesque vers lequel le Numéricain s’achemine, du « forçage génétique » (gene drive) à la communication neuronale sans paroles, et des « imprimantes d’adn » aux aeronefs hypersoniques sans pilote en passant par les robots-chiens, les robots-guépards (« capable de courir plus vite que n’importe quel être humain »), et le sympathique androïde de Boston Dynamics surnommé « Atlas ».

Atlas, on le sait, est ce Titan fils de Japet qui porte le monde sur ses épaules. Bel aveu pour signifier qu’il n’appartient pas au monde. On reconnaît là le stade suprême de la délocalisation, au fondement de la notion paulinienne d’universalité, aberrante pour tout autre qu’un Occidental. Ce qui s’indique dans ce surnom « Atlas » d’un androïde destiné à rattraper puis à « surpasser » l’humain, c’est une volonté d’exorbitation du monde, depuis longtemps fantasmée par Hollywood et concrètement vécue aujourd’hui par le trio de baltringues Bezos Musk Branson. Or l’exorbitation ne peut que s’accompagner d’une pulsion génocidaire : on quitte un monde qui se meurt, mais on quitte aussi un monde que l’on fait mourir par le désir fomenté et fermenté de le quitter. On ne se contente pas de s’en dissocier, on s’en exonère, c’est-à-dire qu’on ne se soucie plus de s’en soucier. Tout ce qui va dans le sens de cette exorbitation – réelle (la NASA) ou imaginaire (Hollywood) – participe de la dévastation.

Quel que soit son sous-domaine d’application, on constate dans le projet cybernétique ce fantasme de substitution à l’animal. De l’animal-machine de Descartes au gene drive, se fait jour une paradoxale rivalité fantasmatique entre le rationaliste et l’animal qui parcourt toute l’évolution des techniques scientifiques. L’histoire de l’aviation témoigne de ce véritable complexe d’infériorité de l’homme occidental, à l’origine de la rage rivale refusant d’admettre la supériorité manifeste des oiseaux du ciel sur lui-même. « Nul ne sait ce que peut un corps », constatait Spinoza, expression qui impressionna tant Deleuze. Et certes, nul ne sait jusqu’où peut aller un corps dans le dépassement de soi. Mais une chose est acquise depuis toujours : jamais un corps humain ne sera en mesure de rivaliser avec un corps animal. Après des années d’entraînement et de musculation, l’acrobate le plus virtuose ne sera jamais aussi audacieusement agile qu’un chat, instinctivement, sans effort, quelques mois seulement après sa naissance. Aucun être humain ne sera jamais en mesure de rivaliser en brio dans les airs avec une hirondelle ou une chauve-souris. Jamais un être humain ne sera en mesure de battre naturellement un guépard à la course, ni un colosse de vaincre un grizzli, un lion ou un éléphant sans la complicité de la technique…

Pour l’homo cogitans, cette incontestable infériorité du corps humain sur le corps animal est insoutenable.

Ce complexe d’infériorité éclate d’ailleurs dans l’ignoble contentement des amateurs de safaris arborant leurs trophées tués à distance sans effort ni la moindre difficulté.

Le mot « cybernétique » est de la même étymologie grecque que « gouvernail » et « gouverner » : kubernetikè. La Domination planétaire tire ainsi le plus imparable parti de la Cybernétique, qui n’est pas tant la science des ordinateurs que la modalité moderne, mathématiquement assistée, de ce que Heidegger nomme la Führung, c’est-à-dire la direction impulsée par les « chefs » (les Führers), et de sa doublure d’animosité et d’annihilation à l’encontre de l’animal.

Dès son apparition, la Cybernétique était dotée de cette ombre dominatrice qu’elle feignit de feindre d’ignorer. Wiener prétendit en effet ne pas avoir su que le mot « cybernétique », inventé par André-Marie Ampère en 1834 dans son Essai sur la philsophie des sciences, signifiait « l’étude des moyens de gouvernement ». Sa propre définition était : « We have decided to call the entire field of control and communication theory, whether in the machine or in the animal, by the name Cybernetics. » La première chose qui frappe est l’absence du mot « homme » dans ce beau programme éponyme. Wiener rectifiera le tir en 1950 dans son essai intitulé Cybernétique et société, sous-titré De l’usage humain des êtres humains. Voilà de quoi être rassuré…

Mais la rivalité avec l’animal n’est qu’une des facettes de l’animosité rationaliste ; l’autre facette, dont la Cybernétique dévoile le pot aux roses, c’est une rivalité intellectuelle enragée avec la Pensée créatrice des grands artistes, peintres, musiciens, écrivains, danseurs, philosophes parfois. Pour le comprendre, il faut en revenir aux sources non plus seulement philosophiques mais proprement techniques de la Cybernétique :

À la source de la Cybernétique est le désir de réguler automatiquement le fonctionnement d’une machine à vapeur, cette auto-régulation dépendant elle-même du principe de la rétro-action (une action dont l’effet soit aussi sa propre cause), autrement dit une action à laquelle la main de l’homme n’a plus de part.

Le premier régulateur à boules de James Watt en 1788 est un tel dispositif, qui commande la vanne d’admission de la vapeur ; plus l’émission de la vapeur est intense, plus les deux boules tournent vite autour de leur axe, plus la force centrifuge les fait s’en écarter, attirant vers le bas la partie supérieure d’un losange articulé (le pantographe), ce qui diminue conséquemment l’admission de la vapeur et ralentit alors automatiquement la machine, provoquant un ralentissement corollaire de la rotation de l’axe du losange articulé, faisant s’en re-rapprocher les deux boules, réouvrant davantage la vanne d’admission de la vapeur et relançant la rotation de l’ensemble… Et ainsi de suite, idéalement sans intervention humaine.

Or, entre le principe de la rétro-action et celui de l’auto-régulation, s’insère un troisième principe sans lequel les deux premiers ne peuvent collaborer, qui est celui de l’information – lequel implique une certaine conception du langage.

Tel est le cas de l’autre système auto-régulateur précurseur de la Cybernétique, le « moteur asservi » de Farcot, destiné à se substituer au subtil art plurimillénaire de « l’homme libre » chérissant la mer – la navigation (la cybernétique au sens grec). Inventé en 1859, et aussitôt appliqué aux gouvernails des bateaux, par le biais du servomoteur (du latin servus, « esclave ») « l’action de la vapeur agissait sur le piston commandant le gouvernail à partir d’une information prélevée sur la position de celui-ci » [4]

Très tôt sera posée la comparaison (virant à la rivalité pure) de cette auto-régulation asservissante avec le libre règne de la Nature.

Alfred Wallace, le biologiste spolié par Darwin, écrivit à propos de la sélection naturelle : « L’action de ce principe est exactement comme celle du gouvernail centrifuge d’un moteur à vapeur, qui contrôle et corrige toute irrégularité presque avant qu’elle ne devienne perceptible ; et d’une façon semblable aucun défaut d’équilibre dans le règne animal ne peut jamais atteindre un degré significatif, car cela le rendrait sensible dès le premier pas, rendant l’existence difficile et l’extinction quasiment sûre de s’ensuivre. » [5]

Il faut comprendre que ce ne fut jamais la Technique qui prit modèle sur la Nature mais au contraire la Nature qui fut d’emblée comparée et conçue sur le modèle d’un dispositif technique. La navigation usuelle est ainsi confrontée à l’« irrégularité » naturelle des flots marins. Or cette irrégularité n’en est une que pour l’homme rationnel : pour le dauphin ou le phoque, cette irrégularité n’existe pas davantage que l’irrégularité des vents pour l’albatros : l’instinct animal improvise avec dextérité à chaque instant et jouit de ce qui, pour l’homme, n’est taxé d’« irrégularité » qu’en comparaison de la pure régularité circulaire de la logique. Le servomoteur est ainsi le fruit de cet idéal logique qui consisterait, davantage qu’à guérir cette « imperfection » naturelle, à la prévenir avant qu’elle ne surgisse. Et idéalement à l’annihiler. 

Ce dont se distingue, et en un sens ce à quoi s’oppose un dispositif comme le servomoteur, ce qui va devenir l’obstacle majeur à abattre pour la Cybernétique, c’est la dextérité instinctivedu dauphin dans la mer, de l’albatros dans le ciel, du guépard sur la terre, du chimpanzé dans les arbres, de la chauve-souris dans l’obscurité, etc. Et non seulement celle de l’animal, mais aussi la virtuosité de l’artisan utilisant son outil, d’un médecin écoutant son stéthoscope, d’un musicien maniant son instrument, d’un artiste usant de son pinceau ou d’un écrivain son stylo pour penser – et non son « traitement de texte », un texte n’ayant pas à être traité puisqu’il n’est pas une maladie.

Le monde de la Cybernétique ne fut donc jamais philosophiquement ni ontologiquement neutre.

Contrairement à l’intense propagande historiciste de l’idéologie du Progrès, selon laquelle le progrès ne serait qu’une progression douce vers le mieux, respectueuse de l’ancien vers le nouveau –, cette souple ascension vers le mieux est un leurre.

Un robot qui servirait simplement à améliorer, à la manière d’une prothèse ou d’un esclave mécanique, le quotidien traditionnel, sans faire de vagues devenant tsunami puis allant jusqu’à éradiquer ce quotidien qu’il « assiste » – au sens de tout ce qui est censé être « assisté par ordinateur » –, cela n’existe pas.

Inutile pour le comprendre de se référer à je ne sais quel scénario dystopique d’un film de science-fiction ; toute l’histoire des techniques modernes en témoigne, à commencer par le daguerréotype et jusqu’au smartphone. Baudelaire l’avait parfaitement compris concernant le daguerréotype. Relisez « Le public moderne et la photographie ». Quant au smartphone, c’est la plus incontestable illustration de l’a-neutralité du progrès technologique. Le monde des smartphones prospère sur le ravage à tous les niveaux et dans tous les domaines du monde qui précède les smartphones. Le véritable « grand remplacement » – dont s’agitent les crétins xénophobes avec leur pauvre conception vicieusement lavisséisée de l’Histoire – il est là : c’est celui de l’Homme par la Cybernétique, qui ne fait acception ni de religions, ni de frontières, ni de cultures, ni de nations.

Autre inspiration principale de la Cybernétique, de l’aveu de Wiener : la thermodynamique, où là encore il s’agit de faire fi du caractère singulièrement humain de l’observation – soit la relativité pour chacun du chaud et du froid –, et où l’information et la statistique jouent un rôle prépondérant.

L’information parce que l’entropie, notion majeure en thermodynamique, est précisément associée à un défaut d’information : Le terme « ‘‘entropie’’ a été introduit en 1865 par Rudolf Clausius à partir d’un mot grec signifiant ‘‘transformation’’. Il caractérise le degré de désorganisation, ou d’imprédictibilité, du contenu en information d’un système. » [6]

L’entropie est donc une notion commune à la thermodynamique (où elle exprime initialement « la quantité d’énergie qui ne peut se transformer en travail », et plus généralement « le degré de désordre de la matière » – indexé sur quel hypothétique « ordre » de la matière ?) et à la théorie de l’information (où elle exprime « le degré d’incertitude où l’on est de l’apparition de chaque signal »).

Quant à la statistique, elle est aussi au cœur du calcul thermodynamique, fondé sur la théorie atomique de la matière, puisque l’entropie est définie d’après une « variable d’état correpondant à une grandeur d’origine statistique ».

On ne manquera pas de remarquer le rapprochement avec le sanitarisme et l’évaluation purement statistique de la pandémie, répondant au rôle central de la statistique dans toutes les polémiques autour des protocoles de tests et de soins qui entourent cette pandémie, et corrélativement l’évaluation purement statistique – résumée par la formule des « bénéfices-risques », peut-être issue de la « théorie du jeu » – de ce qu’est la santé et la maladie, la mort et la vie, la liberté et la sécurité.

C’est à New York, de 1942 à 1953 lors des conférences Macy, que naît la Weltanschauung cybernétique, laquelle correspond à un projet d’abord idéologique : il s’agit de créer un nouveau monde fondé sur une conception inquestionnable de l’humain. La probabilité d’une annihilation de l’humain supplanté par des machines n’est qu’une des conséquences, plausibles et revendiquées, de ce désir d’inquestionabilité qui traverse toute l’histoire de la Cybernétique, depuis le régulateur à boules de Watt jusqu’à l’androïde « Atlas » de Boston Dynamics…

Les conférences Macy élaborent ainsi le projet d’une collaboration interdisciplinaire de diverses expertises, mathématiques, anthropologie, psychologie, psychanalyse non freudiennne, économie, logique…, en vue d’édifier une « science générale du fonctionnement de l’esprit ». Les mathématiques et la logique sont bien entendu les références majeures de ces conférences. On y retrouve l’ancêtre auto-régulateur à boules de James Watt dans le concept principal qui nourrit leurs réflexions, et qui reste la part privilégiée de Wiener : « Feedback Mechanisms and Circular Causal Systems in Biological and Social Systems ». La causalité circulaire, appréhendée dans le phénomène de feedback ou « rétroaction », est définie comme « processus dans lequel un effet intervient aussi comme agent causal sur sa propre origine, la séquence des expressions de la cause principale et des effets successifs formant une boucle dite boucle de rétroaction » [7]

. Une autre formulation, par Heinz von Foerster à partir des années cinquante, est celle de « mécanismes qui produisent eux-mêmes leur unité (self-integrating mechanisms) ». C’est là, pendant ces conférences Macy que se formalise et se conceptualise l’idée littéralement folle d’un auto-entrepreneuriat de l’homme par l’homme.

La 5e conférence, en 1948, qui porte le même intitulé que la 1re et la 4e : Circular Causal and Feedback Mechanisms in Biological and Social Systems, est consacrée à la structure du langage. Roman Jakobson y participe. C’est la même année que McCulloch déclare que « du point de vue de l’analyse qu’on peut en faire, ‘‘il n’y a pas de différence entre le système nerveux et une machine informatique’’ ».

À partir de 1949, le terme « Cybernétique » est officiellement appliqué à la série des conférences, comme condensé de l’intitulé initial : Cybernetics : Circular Causal and Feedback Mechanisms in Biological and Social Systems. Comme d’habitude, le style de ces grands délirants les trahit d’avantage que toutes leurs équations. Deux participants à la 7e conférence en 1950, Pitts et Stroud, évoquent « l’immense perte d’information » entre les organes des sens et notre « computer » mental. C’est la dernière conférence à laquelle assistent Wiener et Von Neumann, qui passent la main au mathématicien Claude Shannon, père de la « théorie de l’information ». Psychiatres et psychologues, spécialistes de l’hypnose et Gestalt thérapistes accompagnent depuis le début cette aventure qui ressemble à s’y méprendre à l’Académie d’exaltés dingos de Lagado décrite par Swift dans ses Voyages de Gulliver.

Voici par exemple comment Willard Rappleye, le président de la fondation Macy, résume en 1955 leurs découvertes : « Les conflits sociaux sont en réalité les symptômes de causes sous-jacentes : la psychiatrie nous enseigne la nature de ces causes. Par conséquent, les Insights et les méthodes de la psychiatrie, de la psychologie et de l’anthropologie culturelle élucident les perturbations émotionnelles du monde. » [8]

Une société qui va mal n’est donc pas une société où le riche exploite le pauvre, comme on l’imagine depuis la plus haute Antiquité jusqu’aux Gilets Jaunes. C’est une société « émotionnellement perturbée » dont la Psychiatrie est à même de résoudre tous les symptômes.

Freud y est banni d’emblée. Lors de la conférence de 1946, toujours sous l’égide du même intitulé : « Mécanismes de rétroaction et Systèmes causaux circulaires dans les Systèmes biologiques et sociaux », Norbert Wiener remet en cause le concept freudien de Libido, sous prétexte que « l’information est un concept de base plus approprié pour décrire des évènements psychologiques ».

Pourquoi ? Comment ? Bien malin qui le dira.

Lorsque les Conférences Macy s’interrompent, en 1953, le ver cybernétique est dans le fruit de la connaissance universelle. Dans le sillage des conférence de Macy a lieu en 1956 une conférence majeure au MIT, consacrée aux sciences cognitives, à laquelle participe le jeune Noam Chomsky, dont les Structures syntaxiques,parues en 1957, signeront le triomphe des théories cybernétiques made in MIT appliquées au langage.

Une sorte de boucle est bouclée qui va de la circularité causale à la grammaire universelle, et dont il ne semble pas que les dingos swiftiens qui l’ont élaborée ne soient en mesure de percevoir les conséquences désastreuses sur le cours du monde ni la raison profonde de l’intérêt jamais démenti du Departement Of Defense et de la DARPA à leurs si mirobolantes inventions.

Quel rapport tout cela a-t-il avec la pensée créatrice ? Le voilà :

Très vite la Cybernétique se déploie comme science humaine – elle a son mot à dire sur l’homme en son entier – à visée de science exacte – elle naît d’un idéal de régularité logique (la « causalité circulaire ») et tend à y retourner sans cesse. L’irrégulier, l’incertain, le miracle et l’imprévisible sont ses pires ennemis. Et ce que cette science qui se veut exacte vise à son insu, c’est d’emblée ni plus ni moins ce qu’il y a de plus imprévisible au monde : l’inspiration, soit la vraie pensée créatrice qui n’a rien à voir avec l’intelligence, artificielle ou pas (relisez le Contre Sainte-Beuve de Proust), et qui par essence, comme le sable selon Pindare, « échappe au calcul ».

« Le premier jour », raconte Wiener à propos d’une réunion avec McCulloch datant de 1945, « Von Neumann parla de machines à calculer et moi d’ingénierie de la communication. Le deuxième jour, Lorente de Nó et McCulloch firent en commun une présentation très convaincante de l’état actuel du problème de l’organisation du cerveau. À la fin, nous étions tous convaincus du fait que les sujets portant sur l’ingénierie et sur la neurologie ne font qu’un, et que nous devrions réfléchir à créer un projet de recherche permanent dans lequel nous pourrions développer ces idées. » [9]

[9] Cité par Erich Hörl, in La destinée cybernétique de…

Il faut s’arrêter un peu sur les personnalités en question qui sont, autour et avec Wiener, à l’origine de la Cybernétique. Chaque détail ici compte. Nul besoin d’être scientifique pour saisir quelles sont, à l’origine des théories les plus complexes et abstraites, les hypothèses existentielles ou idéologiques purement arbitraire à partir desquelles lesdites théories vont s’élaborer.

Wiener est un enfant prodige, fils d’un spécialiste des langues condisciple de Zamenhof, l’inventeur polyglotte de l’espéranto, la langue universelle. Norbert sait lire à un an et demi et est éduqué (et un tantinet martyrisé) à domicile par son père jusqu’à l’âge de sept ans. Le père l’oblige à ingurgiter des centaines de livres jusqu’à la nausée, au point que Norbert souffre d’une myopie grave qui l’oblige à cesser toute lecture pendant six mois. Inutile de dire qu’on est, dans ces milieux juifs polyglottes complètement déjudaïsés, à mille lieues de l’éducation juive traditionnelle où ce qui se transmet par l’exemple (davantage que par la coercition) n’est pas tant le savoir en soi que sa jouissance, le plaisir d’étudier, vécu quotidiennement dans tous les détails par toute la famille. Elias Canetti, qui appartenait à un milieu comparable à celui de Wiener ou von Neumann de Juifs polyglottes déjudaïsés hyper-cultivés, raconte aussi dans Le flambeau dans l’oreille comment sa mère l’initia despotiquement et sadiquement à l’apprentissage de la langue allemande.

Rafael Lorente de Nó, dont il est aussi question dans l’anecdote précédemment citée, est un neurophysiologiste espagnol. Hormis ses travaux neurologiques, il a décrit avant même Turing le phénomène des « recurrent circuits  » qui auront une importance majeure en cybernétique.

Waren McCulloch, neuro-psychiatre et mathématicien, fondateur des conférences de Macy, à New York (1942-1953), auxquelles participera d’emblée Norbert Wiener, et qui décrivant en 1943 le système neuronal selon le principe sans nuance du « tout ou rien », « situe celui-ci dans la catégorie des modèles logiques (ceci l’amènera à la théorie des automates et ouvrira à l’élaboration d’automates ‘‘auto-régulés’’ ). À l’instar d’Alan Turing, il considère les fonctions de l’esprit comme une fonction mathématique (un opérateur transformant des entrées en des sorties) ». [10]

Le plus représentatif de l’esprit cybernétique de la bande semble bien John von Neumann (1903-1957), mathématicien et physicien dont les contributions se retrouvent aussi bien en logique formelle qu’en mécanique quantique, en économie, en informatique, et last but not least dans l’arme atomique. Il est en effet un des participants actifs au projet Manhattan qui verra se développer et s’appliquer la bombe génocidaire américaine.

Né en Hongrie d’une famille juive déjudaïsée, von Neumann était, comme Wiener, un enfant prodige. À six ans, il converse couramment avec son père en grec ancien et peut faire mentalement une division à huit chiffres. À huit ans, il aurait lu et intégralement mémorisés les 44 volumes de l’histoire universelle de la bibliothèque familiale. Gavé comme une oie d’un savoir universel artificiel, c’est le même homme qui, participant au projet Manhattan (ce que Wiener refusa, se consacrant exclusivement aux techniques de défense aérienne), découvrira qu’une bombe atomique fait d’autant plus de dégâts qu’elle explose non pas au sol mais à une certaine altitude optimale.


Qu’il s’agisse de logique, de mécanique quantique, d’économie ou même de bombe, les problèmes qu’il s’agit de résoudre sont, au fond, les mêmes qui se posaient déjà en navigation (kubernétikè, « art depiloter un navire ») : l’imprédictibilité, l’indétermination, l’incalculable, l’imprévisible, bref ce que l’auto-régulation et la causalité circulaire sont censées contrecarrer, et qui revient toujours à la mise hors-jeu du facteur le moins prévisible qui soit – au point que son nom même n’est toujours pas arrêté et fluctue au gré des langues et des cultures… J’ai nommé, Mesdames Messieurs : l’être humain.

Von Neumann ne le formule pas ainsi, mais cette répulsion pour l’imprévisible inventivité propre à l’âme humaine suinte de chaque fragment de sa rhétorique polytechnicienne. En logique formelle, par exemple, le « souci axiomatique qui caractérise » von Neumann selon sa fiche Wikipédia [11], le pousse à élaborer « une formulation mathématique unique, unificatrice et satisfaisante de la théorie ».

[11] Selon sa fiche Wikipédia :…

Mais c’est dans le domaine militaire qu’éclate le plus clairement cet agacement de l’imprédictible facteur humain pour le prodigieux logicien soucieux d’axiomatique. Von Neumann collaborera activement au génocidaire programme Manhattan, mettant au point les « lentilles explosives » de la première bombe A, et procèdant aux calculs pour déterminer l’altitude d’explosion optimale des deux bombes lancées sur Hiroshima et Nagasaki afin de « maximiser l’étendue des dégats causés » [12]

. Il fait également partie du comité chargé de sélectionner les cibles de la bombe atomique (aucune des villes envisagées n’est un enjeu militaire). Il préconise le centre de Kyoto, soit l’ancienne capitale impériale, cultuelle et culturelle du Japon. Ce choix n’est pas plus objectif que les autres décisions axiomatiques de von Neumann. Il s’agit d’une furie revancharde de la part du triste gamin prodige à qui on a fait ingurgiter toute l’encyclopédie du savoir universel, de même que n’est pas neutre la décision américaine d’épargner Kyoto (à quoi sera substituée Nagasaki), due au secrétaire à la Guerre Henry Stimson, qui « affectionnait tout particulièrement Kyoto où il avait passé sa lune de miel 30 ans auparavant » [13]

. Chassez l’imprédictible facteur humain par la porte de la black box cybernétique, il revient par la fenêtre. La rationalité, par conséquent, n’avait rien à voir dans des décisions aussi cruciales que celle d’annihiler en quelques micro-secondes des milliers d’êtres humains. L’un des arguments de l’équipe du Projet Manhattan en faveur du bombardement de Kyoto était précisément qu’il s’agissait d’une ville universitaire, et qu’ils « pensaient que les habitants seraient plus à même de comprendre que la bombe atomique n’était pas juste une arme de plus – qu’elle constituait quasiment un tournant dans l’histoire de l’humanité ». [14]

L’argument semble délirant, il n’est en réalité qu’à la mesure de ce dont il s’agit : Vitrifiez-moi ces intellectuels pour bien leur faire comprendre que la Cybernétique est l’autre et nouveau nom du monde.

Enfin, bien sûr, l’éclectique von Neumann contribua également au déploiement du domaine informatique, où la vitesse de calcul des ordinateurs jouait un rôle majeur dans le développement de l’arme atomique. Tout cela le mènera à envisager dans les années 50 l’hypothèse de la « singularité technologique », qui couronne en quelque sorte sa carrière mentale. Selon cette hypothèse, « l’invention de l’intelligence artificielle déclencherait un emballement de la croissance technologique qui induirait des changements imprévisibles dans la société humaine.

Au-delà de ce point, le progrès ne serait plus l’œuvre que d’intelligences artificielles, ou ‘‘supraintelligence’’ qui s’auto-amélioreraient, de nouvelles générations de plus en plus intelligentes apparaissant de plus en plus rapidement, créant une ‘‘explosion d’intelligence’’, créant finalement une puissante superintelligence qui dépasserait qualitativement de loin l’intelligence humaine. » [15]

Le point aveugle de ces maniaques, c’est leur concept de base, ce qu’ils appellent « l’intelligence ». Car leur conception de l’« intelligence » n’est jamais remise en question par les promoteurs de l’IA, qui proviennent tous toujours du même sérail mathématico-scientifique (le MIT principalement), capable de bien des choses (ils envoient des hommes sur la lune et des drones sur Mars), mais de penser créativement, jamais. Plus exactement, ils ne remettent jamais en question l’axiome selon lequel l’intelligence se réduirait à une fonction gestionnaire et calculatrice, axiome qu’ils n’ont pas déniché dans l’étude des plus grands écrivains, ni des grands peintres ni des musiciens virtuoses, mais dans l’observation de leurs propres machines auto-régulées…

Un célèbre génie du XXe siècle a formulé : « Les ordinateurs ne servent à rien, ils ne savent donner que des réponses ». De tels propos subversifs ne sont pas envisageables pour l’un des principaux spécialistes de l’IA, Marvin Minsky (1927-2016), collaborateur et disciple de McCulloch, qui avoua avoir songé à l’IA pour la première fois en observant un bras articulé connecté à une caméra manipuler des briquettes de jeux d’enfants.

Minsky est l’auteur en 1987 d’un essai intitulé La société de l’esprit, dont, conformément à sa conception de l’esprit, chaque chapitre est long d’une page, et doit être considéré comme une brique de l’ensemble : « Ce livre part du principe que tout cerveau, machine ou autre chose qui a un esprit doit être composé de choses plus petites qui ne peuvent pas penser du tout. » Le texte est lisible en ligne en anglais [16]

, et son indigence intellectuelle ne doit pas faire oublier que c’est de la caboche de ces centaines d’intelligents utiles du MIT qu’est issue l’immonde figure du monde dans lequel nous sommes engeôlés aujourd’hui.

Ce qui sépare Minsky de Picasso est tout entier résumé dans la manière dont le premier explique qu’un « système intelligent disposera de deux types d’agents, des spécialistes et des gestionnaires. Les spécialistes peuvent implémenter les techniques connues d’intelligence artificielle pour résoudre des problèmes précis (systèmes à base de règles, réseaux sémantiques, réseaux bayésiens). Les gestionnaires sont chargés de planifier, de sélectionner les spécialistes, d’évaluer les résultats obtenus. »

Comme Minsky se soucie de tout examiner et résoudre, il pose dans The Society of Mind la question cruciale de l’âme [17]

[17] « Les gens demandent si les machines peuvent avoir une…

ou celle du génie [18]

, et de savoir si une machine pourrait jamais l’égaler. Le chapitre intitulé Genious révèle tout des frustrations du mathématicien non créatif, et de l’idée d’expertise gestionnaire (« management ») qu’il ne peut s’empêcher de se représenter de la création.

« Je soupçonne que le génie a besoin d’une chose supplémentaire : pour accumuler des qualités exceptionnelles < to accumulate outstanding qualities>, il faut des moyens d’apprentissage exceptionnellement efficaces. Il ne suffit pas d’apprendre beaucoup, il faut aussi savoir gérer ce que l’on apprend <one also has to manage what one learns>. Les maîtres ont, sous la surface de leur maîtrise, des astuces spéciales d’expertise d’ordre supérieur <some special knacks of higher-order expertise>, qui les aident à organiser et à appliquer les choses qu’ils apprennent. Ce sont ces astuces cachées de gestion mentale qui produisent les systèmes à l’origine de ces œuvres de génie < It is those hidden tricks of mental management that produce the systems that create those works of genius>. »

Dans son chapitre sur l’âme, Minsky s’en prend à l’idée aristocratique que certains seraient plus doués que d’autres, et que la clé de toute chose, c’est le learning, la thésaurisation auto-régulée de savoir.

On est bien loin de ce dont tous les génies, tous les artistes, tous les créateurs ont toujours fait l’expérience, ce que depuis des siècles on désigne sous le mystérieux vocable d’« inspiration », autrement dit, conformément à un autre bon mot de Picasso : la trouvaille.

Pour qu’il y ait trouvaille, il faut un certain sens de la beauté et de la vérité, de la « belle nature vraie » selon la formule d’Artaud dans Pour en finir avec le jugement de Dieu. Dans la nature, il y a en permanence des milliards de trouvailles. La rose est une pure trouvaille, ce qu’Angelus Silesius a rendu en exprimant : « la rose est sans pourquoi ».

Le propre du génie, c’est qu’il est inspiré. « Je ne cherche pas, je trouve. » Le génie n’est pas un type qui calcule, qui ordonnance, qui hiérarchise, qui accumule du savoir ou quoi que ce soit d’autre. Le génie ne thésaurise pas, il fait des trouvailles. Cela est inenvisageable pour ces abrutis du MIT qui témoignent à l’égard de la génialité d’une forme de candeur, de bêtise perverse, y compris lorsqu’il s’agit de mathématiciens de haut niveau. Seuls les plus géniaux parmi les mathématiciens sont proches des philosophes et des artistes, et se montrent entièrement acquis à la trouvaille poétique. Qu’on songe à Wittgenstein. Un grand philosophe, disait Deleuze, est quelqu’un qui invente des concepts. Or la Cybernétique n’est pas un concept inventé. C’est un complexes de fantasmes dévorateurs appliqué à se jeter comme sur une proie à l’assaut de l’ensemble de la réalité : la nature, les animaux, les humains, les sociétés.

Tenez-vous le pour dit.

Stéphane Zagdanski

Ce texte, remanié pour lundimatin, est tiré de la séance 33 de mon Séminaire La Gestion Génocidaire du Globe, intitulée « Les animaux malades de la Cybernétique » : https://youtu.be/UhobfTWzePo

[1Sorcellerie, oracles et magie chez les Azandé

[2] “Cybernetics, or Control and Communication in the Animal and the Machine”

[3] « Agence pour les Projets de Recherche Avancée de Défense »

[4https://fr.wikipedia.org/wiki/Cybern%C3%A9tique

[5https://fr.wikipedia.org/wiki/Cybern%C3%A9tique

[6https://fr.wikipedia.org/wiki/Entropie_(thermodynamique)

[7https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9troaction#Origine_et_histoire

[8https://cybernetique.hypotheses.org/83

[9] Cité par Erich Hörl, in La destinée cybernétique de l’Occident. McCulloch, Hiedegger et la fin de la philosophie, p.8-9https://journals.openedition.org/appareil/132

[10https://fr.wikipedia.org/wiki/Warren_McCulloch

[11] Selon sa fiche Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/John_von_Neumann

[12https://fr.wikipedia.org/wiki/John_von_Neumann

[13https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet_Manhattan#Pr%C3%A9paratifs

[14https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9bat_sur_les_bombardements_d%27Hiroshima_et_de_Nagasaki

[15https://fr.wikipedia.org/wiki/Singularit%C3%A9_technologique

[16http://aurellem.org/society-of-mind/

[17] « Les gens demandent si les machines peuvent avoir une âme. Et je demande en retour si les âmes peuvent apprendre. Il ne semble pas équitable – si les âmes peuvent vivre pendant un temps infini et ne pas utiliser ce temps pour apprendre – d’échanger tout changement contre l’immuabilité. Et c’est exactement ce que nous obtenons avec les âmes innées qui ne peuvent pas grandir : un destin identique à celui de la mort, une fin dans une permanence incapable de tout changement et, par conséquent, dépourvue d’intellect. »

[18http://aurellem.org/society-of-mind/som-7.10.html

Source: https://lundi.am/La-Cybernetique-a-l-assaut-de-l-Homme

Share this:

chargement…

Une ère ponctuée de LSD a permis à la cybernétique de prendre forme dans le monde de la BigTech. Un lanceur d’alerte devient terroriste.avril 3, 2022Dans « Autres articles »

Prendre le contrôle de l’humain, l’ultime objectif. Le totalitarisme du WEF en question.avril 4, 2022Dans « Autres articles »

L’humain destiné à produire de l’électricité. Le concept transhumaniste se clarifie.décembre 21, 2021Dans « Autres articles » Cette entrée a été publiée dans Autres articles. Bookmarquez ce permalien.

Navigation des articles

← Le climat modifié par la variabilité des activités solaires. Une étude malaisienne. 2019

Votre commentaire

Recevez nos nouveaux articles par mail

Entrez votre adresse mail pour suivre ce blog et être notifié par email des nouvelles publications.

Adresse e-mail :

Rejoignez 1 771 autres abonnés

Recherche sur le site

Recherche

Articles récents

ARTICLES LES + LUS

E-librairie de LHK

Dépossession

Dépossession, 2018, Éditions Réorganisation du Monde

Coup d'État planétaire

Coup d’État planétaire, 2019, Éditions Réorganisation du Monde

Management par le coaching

Le management par le coaching, 2002, Éditions Pro Mind

Après la crise

Après la crise, 2018, Éditions Réorganisation du Monde

Civilisation en crise

Une civilisation en crise, 2020, Éditions Réorganisation du Monde

Asservissement

Asservissement, 2021, Éditions Réorganisation du Monde

Fiches d’auto-coaching professionnel MPC

Développez un projet de professionnel sur-mesure avec les fiches d’auto-coaching MPC:

I. Audit de la situation professionnelle

II. Mise en place du rôle de pilote et coach

III. Mise en oeuvre du projet MPC

Méta

 RSS – Articles

Liliane Held-Khawam – Publications économie & management

Articles par catégorie

Articles par catégorie

Commentaires récents

La fraude de Pfizer.… dans La protéine spike met-elle nos…
lamourfou777 dans Le climat modifié par la varia…
zelectron dans Le vol est une compétence dans…
Le blog de Liliane H… dans Le vaccin, solution unique? L…
Le blog de Liliane H… dans Le vaccin, solution unique? L…

Catégories

Liste de toutes les pages

Archives

Archives

Covid, Chine, Pasteur, BNS, FINMA,Conseil Fédéral, Accords bilatéraux, Bilatérales, TBTF, Too big to fail, Haute Finance, HF, Suisse,

AlpiqbanquesBanques centralesBCEBNSCashcasinoConseil FédéralCrise des liquiditéscrise financièreDollardémocratieeuroFINMAFranc suisseGrècehaute financeheld-khawamle tempsLibertés humainesMondialisationNicolas Meilhanpétrolesuissetaux planchertoo big to failtranshumanismeUEUSzone euro

Années de publication

Années de publication

Fourni par Traduction

Achat des Livres de LHK

« Dépossession : Comment l’hyperpuissance d’une élite financière met Etats et citoyens à genoux « , éd Réorganisation du monde, 2018 « Le Management par le Coaching, le cadre à la recherche de ses repères », éditions Pro Mind,2001 Site d’achat: Réorganisation du Monde: https://reorganisationdumonde.com/

Propulsé par WordPress.com.

:)

La Voix de Dieu Magazine Mgr Viganò : La franc-maçonnerie utilise l’OMS et l’ »église bergoglienne » pour faire avancer son coup d’État mondial

Site logo image La Voix de Dieu Magazine Mgr Viganò : La franc-maçonnerie utilise l’OMS et l’ »église bergoglienne » pour faire avancer son coup d’État mondial Les coeurs unis Magazine Juil 27 Mgr Viganò : La franc-maçonnerie utilise l’OMS et l' »église bergoglienne » pour faire avancer son coup d’État mondialSource : Lifesitenews Traduction – Fabienne MariaNous sommes gouvernés par les membres d’un lobby mondial de conspirateurs criminels qui nous disent directement que leur plan est de nous éliminer, et pendant tout ce temps, nous sommes assis ici à nous demander pourquoi nous devons porter des masques dans les bus et pas dans les restaurants ».(LifeSiteNews) – Note de l’éditeur : Ce qui suit est la transcription d’une interview vidéo que l’archevêque Carlo Maria Viganò a donnée à Armando Manocchia de Byoblu TV.Armando Manocchia : Votre Excellence, [ici en Italie] nous sommes maintenant en faillite économique et financière, où la dette publique dépasse maintenant 2,7 milliards d’euros. A mon avis, le problème est la faillite morale et éthique non seulement de la classe dirigeante mais aussi d’une partie importante de la population. Que pouvons-nous faire pour reconstruire un tissu social qui inclut un sens éthique et moral ?Mgr Viganò : La faillite est le résultat inévitable de multiples facteurs. Le premier est le transfert de la souveraineté monétaire des nations individuelles à un organisme supranational tel que l’Union européenne. La Banque centrale européenne est une banque privée qui prête de l’argent à des taux d’intérêt aux États membres, les forçant à s’endetter perpétuellement. Je rappelle, en passant, que la Banque centrale européenne est officiellement détenue par les banques centrales des nations qui en font partie ; par conséquent, puisque les banques centrales sont contrôlées par des sociétés privées, la BCE elle-même est essentiellement une société privée, et agit comme telle.Le deuxième facteur est le seigneuriage, c’est-à-dire le revenu que la Banque centrale tire de l’émission de monnaie pour le compte de l’État, qui emprunte auprès d’elle non pas pour le coût matériel de l’impression des billets, mais pour leur valeur nominale : un vol au détriment de la communauté, car l’argent appartient aux citoyens et non à un sujet privé composé de banques privées.Le troisième facteur réside dans la politique économique et financière de l’Union européenne, qui impose des prêts à intérêt en octroyant les fonds que les différentes nations ont préalablement versés. L’Italie, qui est un contributeur net, se retrouve donc à devoir anticiper des milliards sur lesquels non seulement elle ne perçoit pas d’intérêts, mais qui lui sont rendus à usure comme s’ils n’étaient pas les siens.Le quatrième facteur est dû aux politiques fiscales misérables des récentes administrations [italiennes], sur ordre péremptoire de la Troïka, à savoir le Fonds monétaire international, la Commission européenne et la Banque centrale européenne, qui sont les créanciers officiels des pays membres. L’importante exonération fiscale des grands groupes financiers et commerciaux et le harcèlement des petites entreprises sont à la base de l’appauvrissement progressif du pays et de l’échec de nombreuses activités, avec pour conséquence l’augmentation du chômage et la création d’une main-d’œuvre bon marché. Et n’oublions pas que c’est toujours l’Union européenne qui impose les soi-disant réformes, basées sur un faux récit – pensez au réchauffement climatique ou à la surpopulation – avec le chantage des prêts qu’elle a consentis aux pays membres : l’égalité des sexes et d’autres horreurs ont été introduites dans les législations nationales sans aucune consultation des citoyens, sachant même très bien qu’ils étaient contre.Enfin, l’action subversive de l’Agenda 2030 de l’ONU – c’est-à-dire la Grande Réinitialisation du Forum économique mondial – a pour objectif déclaré le transfert de la richesse des nations et des individus vers de grands fonds d’investissement gérés par la mafia mondialiste. Cette opération subversive doit être dénoncée et poursuivie par les magistrats, car elle constitue un véritable coup d’État silencieux contre la collectivité.Je tiens cependant à préciser que l’aspect économique n’est qu’un moyen pour atteindre des objectifs bien plus inquiétants, comme le contrôle total de la population mondiale et son asservissement : si les citoyens sont privés de l’accès à la propriété ; si on les empêche d’avoir la liberté d’entreprendre ; si le chômage endémique est causé et augmenté par l’immigration incontrôlée et les urgences sanitaires, réduisant le coût du travail ; si les Italiens sont harcelés par des impôts exorbitants ; si on pénalise la famille traditionnelle en rendant pratiquement impossible à deux jeunes de se marier et d’avoir des enfants ; si l’on détruit l’éducation dès l’école primaire et que l’on crée un vide culturel en frustrant le talent des individus ; si l’on annule l’histoire de notre terre natale et que l’on nie le glorieux héritage qui a fait la grandeur de l’Italie au nom de l’inclusion et du renoncement à notre identité nationale, à quoi peut-on s’attendre, sinon à une société sans avenir, sans espoir, sans envie de se battre et de s’engager ?Pour reconstruire le tissu social, il est d’abord essentiel d’avoir conscience du coup d’État en cours, réalisé avec la complicité des gouvernants et de toute la classe politique. Comprendre que nous avons été spoliés de nos droits inaliénables par une organisation criminelle internationale est le premier pas indispensable à faire. Une fois que cela sera compris, surtout par le côté sain des institutions et du pouvoir judiciaire, il sera possible de juger les traîtres qui ont rendu possible ce coup d’État silencieux, en les bannissant à jamais de la scène politique. Évidemment, l’Italie devra retrouver sa souveraineté, d’abord en quittant l’Union européenne.A Manocchia : Dans cette œuvre de reconstruction, dans laquelle l’Alliance anti-mondialiste que vous avez initiée jouera un rôle décisif, quelles seront les premières initiatives à lancer ?Mgr Viganò : Il faudra mettre en œuvre un projet clairvoyant et de grande envergure, qui a pour but la formation intellectuelle, scientifique, culturelle, politique et même religieuse de la future classe dirigeante, en la dotant de la capacité de jugement critique et de solides références morales. Il faudra créer des écoles et des fondations d’où émergera une classe dirigeante de citoyens vertueux, de gouvernants honnêtes, d’entrepreneurs qui sauront concilier les exigences légitimes du profit avec les droits des travailleurs et la protection des consommateurs.Ceux qui occupent des fonctions publiques, comme tout citoyen honnête, doivent être conscients qu’ils sont responsables devant Dieu de ce qu’ils font, et qu’ils doivent faire passer le bien commun avant l’intérêt personnel, s’ils veulent se sanctifier dans le rôle que le Seigneur leur a assigné et mériter le paradis. Nous devons éduquer les enfants et les jeunes à l’honnêteté, au sens du devoir et de la discipline, à la pratique des vertus cardinales comme conséquence cohérente des vertus théologales ; à la responsabilité de savoir que le bien et le mal existent, et que notre liberté consiste à nous mouvoir dans la sphère du Bien, parce que c’est ce que Dieu a voulu pour nous. Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande, a dit Notre Seigneur (Jn 15,14). Et cela vaut également pour les affaires publiques, où la moralité a été remplacée par la corruption, la recherche du profit personnel, l’abus des lois, la trahison des citoyens et le lâche asservissement à des puissances hostiles. Prenons un exemple de l’allégorie du bon gouvernement, représentée par Ambrogio Lorenzetti dans les salles du Palazzo Comunale de Sienne : nous y retrouverons cette simplicité de principes qui inspirait et guidait les pouvoirs publics dans les communes italiennes [Comuni] du XVe siècle.A Manocchia : En Italie, la culture apolitique des 50 dernières années a produit une classe dirigeante corrompue, et maintenant, peut-être précisément à cause de cela, nous avons un régime totalitaire. Notre cher et merveilleux pays subit les effets les plus négatifs de son histoire. Il ne semble plus faire partie de l’Europe ou de l’Occident. Les citoyens, les personnes individuelles, ne comptent plus pour rien. Les politiciens d’abord, puis les gouvernements, et maintenant des nations entières sont soumis aux diktats de l’agenda mondialiste du Nouvel Ordre Mondial. En plus de la corruption mentionnée ci-dessus, y a-t-il une corrélation avec le fait que l’Italie a été historiquement le berceau du christianisme et le centre de l’Église catholique ?Mgr Viganò : Mais c’est évident ! La fureur mondialiste frappe surtout, de manière impitoyable et cruelle, les nations catholiques, contre lesquelles elle continue de sévir depuis des siècles pour effacer leur Foi, leur identité, leur culture et leurs traditions. Ce sont précisément les pays catholiques – l’Italie, l’Espagne, le Portugal, l’Irlande – qui ont le plus souffert de l’attaque de l’élite maçonnique, qui favorise en revanche les nations protestantes dans lesquelles la franc-maçonnerie a régné sans partage pendant des siècles. Avec la Révolution française, la monarchie capétienne a été détruite ; avec la Première Guerre mondiale, l’Empire austro-hongrois, également catholique, a été détruit, ainsi que l’Empire russe orthodoxe. La Seconde Guerre mondiale a détruit la monarchie de Savoie, qui a d’abord été complice du « Risorgimento », puis sa victime. Le changement de régime n’est pas une innovation récente, bien au contraire !Il y a des pays qui ne tolèrent pas que des nations catholiques soient prospères et compétitives, indépendantes et en paix, parce que ce serait la preuve qu’il est possible d’être de bons chrétiens, d’avoir des lois bonnes et justes, des impôts équitables, des politiques pro-famille, la prospérité et la paix. Il ne doit y avoir aucun terme de comparaison. C’est pourquoi ils veulent non seulement la misère de la population, mais aussi sa corruption, la laideur des vices, l’égoïsme cynique du profit, l’asservissement aux passions les plus basses. Un peuple sain d’esprit et de corps, libre, indépendant et fier de son identité est redoutable, car il ne renonce pas facilement à ce qu’il est et ne se laisse pas subjuguer sans réagir. Un peuple qui honore le Christ comme son Roi sait que ses gouvernants se considèrent comme ses vicaires, et non comme des despotes obéissant à ceux qui les enrichissent ou leur donnent du pouvoir.N’oublions pas que la Révolution française a arraché la couronne royale à Jésus-Christ, opposant les prétendus « droits de l’homme et du citoyen » aux droits souverains de Dieu. Des droits qui, libérés du respect de la loi morale naturelle, incluent aujourd’hui l’avortement, l’euthanasie (même des pauvres, comme c’est le cas aujourd’hui au Canada), le « mariage » avec des personnes du même sexe, le « mariage » avec des animaux, et même le « mariage » avec des choses inanimées (vous avez bien compris : il y a des propositions de lois approuvant ces choses faites par les 5 Stelle [parti politique italien]), la théorie du genre, l’idéologie LGBTQ et tout le pire qu’une société sans principes et sans foi peut revendiquer. La laïcité de l’État n’est pas une conquête de la civilisation, mais plutôt un choix délibéré de barbarisation du corps social, auquel on impose la prétendue neutralité du gouvernement par rapport à la religion, qui est en fait un choix religieux d’athéisme militant et anticatholique. Et lorsque la manipulation des masses ne parvient pas à les forcer à faire certaines « réformes », le chantage des fonds européens prend le relais, accordés uniquement à ceux qui obéissent aux diktats de l’UE. En substance, ils détruisent d’abord l’économie et suppriment la souveraineté monétaire nationale et l’autonomie de décision en matière fiscale et économique, puis lient l’aide à l’acceptation d’un modèle de société corrompu et égoïste dans lequel aucune personne honnête ne voudrait vivre. « L’Europe nous demande de le faire ! » – c’est-à-dire un lobby de technocrates qui n’est élu par personne et qui s’inspire de principes totalement inconciliables avec le droit naturel et avec la foi catholique.Mais si l’État profond a entrepris d’effacer la religion catholique de la vie publique des nations et de la vie privée des citoyens, il faut reconnaître que l’Église profonde a également apporté sa propre contribution à cette sécularisation, depuis le Concile Vatican II, au point de cautionner le sécularisme pourtant condamné par le Bienheureux Pie IX et de reléguer la doctrine de la royauté sociale du Christ à une dimension symbolique et eschatologique. Après soixante ans de dialogue avec la mentalité du monde, Jésus-Christ n’est plus Roi même de l’Église catholique, tandis que Bergoglio renonce également au titre de son Vicaire et préfère passer son temps à jouer avec la Pachamama à Saint-Pierre.A Manocchia : La psychopandémie créée avec art a produit des psychoses, des paniques, des terreurs et des souffrances physiques et mentales qui ont laissé une trace indélébile, de graves troubles sociaux, ce qui ne s’était jamais produit de cette manière dans l’histoire de l’humanité. Ils ont réduit l’homme à l’état de zombie. Quel est le message que l’on peut transmettre face à cette conformation et ce formatage imposés de la population ?Mgr Viganò : Vous avez utilisé à juste titre le terme de « formatage » qui, dans un certain sens, rappelle précisément la Grande Réinitialisation inaugurée par la psycho-pandémie et qui se poursuit aujourd’hui avec la guerre et l’urgence énergétique. Nous devons nous demander ce qui a pu conduire des nations entières à apostasier leur Foi, à effacer leur identité sans remords, à oublier leurs traditions, en se laissant façonner sur le modèle de l’idée anglo-saxonne du melting pot. Cette question s’applique tout particulièrement à notre chère Italie, défigurée par des décennies de subordination idéologique, d’une part à la gauche française ou au communisme soviétique, d’autre part au libéralisme américain « néo-con ». Aujourd’hui, nous constatons que le communisme chinois et le libéralisme mondialiste ont fusionné au Forum économique mondial de Davos, menaçant le monde entier et notre pays en particulier.Bien sûr, la Seconde Guerre mondiale a créé les conditions de la colonisation de l’Italie, selon un modèle consolidé que nous voyons encore aujourd’hui adopté par l’OTAN : détruire, bombarder et raser les dictatures réelles ou présumées, afin de les remplacer par des régimes fantoches au service d’intérêts étrangers. Redécouvrir la fierté d’affirmer son identité et sa souveraineté est une étape essentielle pour la rédemption de l’Italie et la reconstruction de tout ce qui a été détruit. C’est pourquoi je considère que le modèle de la multipolarité est une perspective intéressante pour combattre le Léviathan mondialiste qui nous menace aujourd’hui dans tous les aspects de la vie quotidienne.La défaite de l’État profond par les forces saines au sein des États-Unis d’Amérique sera la prémisse d’une coexistence pacifique des nations, sans qu’il y ait une nation qui se considère supérieure et légitimée à soumettre les autres. C’est pourquoi Donald Trump a été évincé par fraude électorale de la présidence des États-Unis, en le remplaçant – encore un changement de régime – par un personnage si corrompu qu’il est incapable de gouverner sans être manœuvré.A Manocchia : Peut-on dire que l’Occident est en crise parce qu’il rejette Dieu et la loi naturelle, et surtout parce qu’il sous-estime la valeur de la vie et a commis une énorme erreur d’un point de vue moral, économique et social qui a conduit à la dérive éthique actuelle et au déclin moral ?Mgr Viganò : Je ne pense pas que l’on puisse parler d’une « erreur » ; il s’agit plutôt d’une fraude, d’une trahison réalisée par ceux qui, en position de pouvoir, ont décidé, par culpabilité, de transformer l’Italie en une colonie en partie de l’Allemagne (en ce qui concerne l’économie), en partie de la France (en ce qui concerne la culture), en partie des États-Unis (en ce qui concerne la politique internationale) et en partie de toute l’Union européenne (en ce qui concerne la politique fiscale et les soi-disant réformes). Nous sommes toujours soumis à quelqu’un, alors que notre pays a montré à plusieurs reprises dans l’histoire – dans des périodes beaucoup plus difficiles et troublées – qu’il pouvait très bien rivaliser avec les grandes puissances étrangères.Le problème fondamental est que les gouvernements que nous avons eus – depuis la monarchie savoyarde – ont été entièrement manœuvrés par la franc-maçonnerie, décidant des réformes, déclarant les guerres, traçant les frontières et stipulant les traités toujours et uniquement sur les ordres des Loges. Des parlementaires maçonniques notoires, des ministres francs-maçons, des professeurs d’université maçonniques, des francs-maçons primaires, des officiers supérieurs maçonniques, des éditeurs francs-maçons et des évêques francs-maçons ont obéi au serment d’allégeance à la Grande Loge et trahi les intérêts de la Nation italienne. Aujourd’hui, la franc-maçonnerie se sert de son « bras séculier », le Forum de Davos, qui établit l’ordre du jour des Nations unies, de l’Organisation mondiale de la santé, de l’Union européenne, des diverses fondations « philanthropiques », des partis politiques et de l’église bergoglienne.Mais le fait que ce coup d’État soit si vaste et ramifié n’implique pas qu’il soit moins réel ; en effet, la situation actuelle est très grave précisément parce qu’elle implique des centaines de nations qui sont en fait gouvernées par une seule élite de conspirateurs criminels. D’autre part, il n’est pas nécessaire de parler de « théories de la conspiration » : il suffit d’écouter ce que le principal architecte du Grand Reset, Klaus Schwab, a déclaré le 23 mai alors qu’il s’exprimait au Forum de Davos : « L’avenir ne se construit pas tout seul : c’est nous [du Forum économique mondial] qui allons construire l’avenir. Nous avons les moyens d’imposer le monde que nous voulons. Et nous pouvons le faire en agissant comme une ‘partie prenante’ dans les communautés et en collaborant les uns avec les autres ».La crise ukrainienne fait également partie de ce plan : « Avec le bon récit, nous utiliserons la guerre pour vous rendre vert ». Le conseiller de Schwab, Yuval Noah Harari – qui résume tous les « talents » de l’intellectuel woke en tant qu’Israélien, homosexuel, militant végétalien des droits des animaux, anti-Poutine et anti-Russie, ainsi que farouchement contre Trump – est allé jusqu’à déclarer sans vergogne : « Dans dix ans, tout le monde aura un implant cérébral et une vie éternelle dans le domaine numérique… Google et Microsoft décideront quel livre nous devons lire, qui épouser, où travailler et pour qui voter… ». Harari est l’auteur de divers essais, dont « Sapiens », « Des animaux aux dieux », « Une brève histoire de l’humanité (2011) « Homo Deus », « Une brève histoire du futur » (2015). C’est le délire absurde de l’homme transhumain qui pense pouvoir vaincre la mort et se transformer en dieu.L’escroquerie réalisée contre le peuple italien a été celle de lui faire croire, à partir du XIXe siècle, que c’était sa volonté de se libérer du joug de la tyrannie des différents États italiens pré-unification, sous l’égide des souverains piémontais obéissant à la franc-maçonnerie ; que c’était sa volonté de se rebeller contre l’autorité des Souverains légitimes au nom de la  » liberté « , sans comprendre qu’il serait soumis à des corrompus bien pires ; que c’était leur volonté de se débarrasser de la monarchie savoyarde dans l’immédiat après-guerre pour mettre en place à sa place la République italienne ; que c’était leur volonté d’adhérer à l’Union européenne avec le mirage de l’Eldorado [qu’elle conduirait à la richesse et à la prospérité], pour découvrir ensuite quelle supercherie tout cela représentait. Et qui se cachait derrière ces revendications de liberté, de démocratie, de progrès ? Toujours et uniquement la franc-maçonnerie, avec ses serviteurs infiltrés partout. Le moment est peut-être venu pour les Italiens de commencer à décider de leur avenir sans qu’il soit dicté par de véritables traîtres, et pour que les traîtres soient jugés pour ce qu’ils sont – des conspirateurs criminels – en les excluant à jamais de la politique et de toute possibilité d’interférer dans la vie du pays. Que les magistrats et les policiers se souviennent que très bientôt ceux qui ont soutenu ce régime dictatorial seront considérés comme des collaborateurs et condamnés comme tels. Un sursaut de dignité et d’honneur de leur part dès maintenant serait encore crédible.A Manocchia : Pourquoi l’Occident, si riche en histoire et en culture, ne considère-t-il pas les effets de cette attitude qui contredit et nie la loi naturelle ? Comment est-il possible à l’homme rationnel de la nier ?Mgr Viganò : L’homme est rationnel, oui. Mais il est aussi soumis aux passions, à la concupiscence, aux séductions du monde. Ce n’est que dans la vie de la grâce surnaturelle que l’homme est aidé par Dieu pour se conserver dans l’amitié avec Dieu et être capable d’agir dans le bien. Mais que nous a appris le mouvement tant célébré du romantisme, sinon que la raison doit céder au sentiment et que la volonté ne peut pas gouverner les passions, que « le cœur ne se commande pas », alors que c’est le contraire qui est vrai ? Là aussi, nous voyons comment, avec les opérations de manipulation des masses relativement banales – à partir de Giuseppe Verdi, de tous les opéras et romans – la perception du devoir moral dans le peuple et dans la bourgeoisie a été effacée, pour la remplacer par l’asservissement à l’irrationnel et à la passion momentanée, avec tous les dégâts qui en ont découlé.A l’origine de la négation de la loi naturelle, il y a le relativisme, considérant toutes les idées comme acceptables et légitimes, niant l’existence d’un principe transcendant inscrit dans l’homme par le Créateur. L’histoire, la culture et l’art deviennent alors des phénomènes à analyser dans une clé sociologique ou psychologique et ne sont plus ce qui constitue une civilisation. Mais attention : ceux qui nient Dieu comme Créateur et Rédempteur ne le font pas pour permettre à ceux qui ne sont pas chrétiens de pratiquer leur religion, mais plutôt pour empêcher ceux qui sont chrétiens de façonner la société selon les principes de la doctrine sociale et du bien commun. Derrière tout cela, il y a des gens qui détestent Notre Seigneur.La question que vous me posez, Dr Manocchia, devrait alors être : « Pourquoi les serviteurs de Satan devraient-ils cesser de détester tout ce qui ressemble de près ou de loin au Christ, puisqu’ils l’ont toujours fait ? ». Penser que nous pouvons dialoguer avec un ennemi qui veut nous détruire est soit irresponsable, soit criminel : il y a des ennemis qui doivent être vaincus sans aucun scrupule puisqu’ils sont dévoués au mal.La faute de l’Occident est d’avoir cru les mensonges de la Révolution, – qui était aussi une Grande Réinitialisation – de s’être laissé entraîner dans un tourbillon de rébellion et d’apostasie, de violence et de mort. Mais n’est-ce pas finalement ce qui est arrivé à Adam et Eve lorsqu’ils se sont laissés tenter par le Serpent ? Déjà à l’époque, la promesse de Satan était manifestement fausse et mensongère, mais Adam et Eve ont succombé aux paroles du tentateur – Vous serez comme des dieux ! – et ils ont découvert qu’ils avaient été trompés.Qu’est-ce que nous, Occidentaux, pensions pouvoir obtenir en coupant la tête des rois, des nobles et des prélats ? Que pensions-nous pouvoir améliorer, avec des personnages comme Fouchet, Danton, Robespierre et tout le fatras d’assassins corrompus qui était censé remplacer ceux qui étaient guillotinés ? L’un d’entre nous a-t-il vraiment pensé qu’autoriser le divorce était un progrès ? Ou que donner à la mère le droit de tuer l’enfant qu’elle porte dans son ventre était une conquête de la liberté ? Ou que le fait d’empoisonner les personnes âgées dans leur sommeil ou les malades ou les pauvres est un signe de civilisation ? Y a-t-il quelqu’un qui soit honnêtement convaincu que l’ostentation des vices les plus abominables est un droit fondamental, ou qu’une personne peut changer de sexe, modifiant de façon grotesque ce que la Nature a déjà décidé ? Ceux qui acceptent ces horreurs le font uniquement parce que ces horreurs sont imposées comme un modèle de « civilisation » et de « progrès », et ceux qui les acceptent veulent suivre la masse sans se distinguer.Le problème est que l’homme contemporain est le fils de la Révolution, inconsciemment endoctriné au « politiquement correct », au relativisme, à l’idée qu’il n’y a pas de vérité objective et que toutes les idées sont également acceptables. Cette maladie de la pensée est la première cause du succès des adversaires, car beaucoup de gens s’allient à l’acceptation de leurs principes sans comprendre que ce sont précisément ces idées qui ont permis de transformer notre société [de manière si destructrice].L’asservissement à l’Union européenne – et à son idéologie infernale – n’a été qu’une des dernières étapes par lesquelles l’Italie a reçu le coup de grâce. C’est pourquoi, lorsque j’entends des éloges de la Révolution, de la déclaration des droits de l’homme, des Lumières, du Risorgimento et de l’Expédition des Mille [un moment patriotique légendaire dans l’histoire de la réunification italienne en 1860], je frémis : le mondialisme est la métastase de toutes les erreurs modernes, que seule l’Église – depuis ses débuts – a su condamner avec clairvoyance. Et en effet, si le mondialisme a connu une accélération, nous le devons précisément au fait que, depuis Vatican II, la hiérarchie s’est transformée d’ennemi juré de la conspiration maçonnique en son allié zélé.A Manocchia : L’Occident subit un déclin démographique constant et irrépressible, avec toutes les conséquences que cela implique. La « Vulgate » actuelle soutient qu’il s’agit d’un phénomène inquiétant pour l’humanité car il entraînera une plus grande pauvreté. Le déclin démographique serait-il la principale cause du déclin économique ? Ce phénomène ne semble pas préoccuper les gouvernements des pays occidentaux. Pourquoi en est-il ainsi, à votre avis ?Mgr Viganò : Nous savons, de l’aveu explicite des mondialistes, que leur objectif principal est de réduire de façon drastique la population mondiale. Le ministre italien de la transition écologique Roberto Cingolani – qui, par coïncidence, vient de la société Leonardo [aérospatiale, défense et sécurité] – affirme que la planète est « conçue » pour pas plus de trois milliards de personnes. Qu’il ait la bonté de nous expliquer comment il propose d’éliminer la différence, et surtout qui l’a jamais autorisé – avec son gouvernement, l’Union européenne, l’ONU, l’OMS et toute la mafia mondialiste – à décider motu proprio de procéder dans cette direction avec l’avortement, l’euthanasie, les pandémies, les sérums expérimentaux, les guerres, les famines et l’homosexualité de masse. Qui les a nommés « cavaliers de l’Apocalypse » ? Qui a approuvé leur projet par un vote populaire, en supposant qu’un tel projet puisse jamais être proposé à l’approbation des citoyens d’une nation ?Je ne suis donc pas surpris que les dirigeants occidentaux ne s’inquiètent pas de la baisse de la natalité, dont les données pour notre pays sont largement compensées par la présence de nombreux citoyens extracommunautaires, beaucoup plus prolifiques que les Italiens. La diminution de la population est le résultat des prémisses qui ont été fixées précisément dans ce but, tout comme les confinements ont servi à détruire l’économie déjà prostrée par la concurrence des multinationales et la fiscalité injuste. En bref, nous sommes gouvernés par les membres d’un lobby mondial de conspirateurs criminels qui nous disent directement que leur plan est de nous éliminer, et pendant tout ce temps nous sommes assis ici à nous demander pourquoi nous devons porter des masques dans les bus et pas dans les restaurants.A Manocchia : Ceux qui n’acceptent pas les théories nihilistes et néo-malthusiennes, peut-être parce qu’ils sont fidèles aux principes du christianisme, risquent-ils d’être écartés des postes de pouvoir ?Mgr Viganò : Mais c’est évident : ceux qui ne soutiennent pas le récit psychopandémique, la théorie du genre, l’idéologie LGBTQ, le libéralisme collectiviste du Forum économique mondial, le Nouvel Ordre Mondial et la grande religion universelle sont ostracisés, délégitimés et passés pour des fous ou des criminels. Toute voix discordante est inconfortable lorsque le pouvoir est basé sur la violence psychologique et la manipulation de masse. Cela arrive au médecin qui n’accepte pas les protocoles de Speranza, à l’enseignant qui ne discrimine pas les non-vaccinés, au journaliste qui rapporte la vérité sur les néo-nazis ukrainiens, au curé qui ne veut pas se faire vacciner, au cardinal qui dénonce l’asservissement du Vatican à la dictature chinoise.A Manocchia : Parler de la vie et de la loi naturelle signifie aussi parler de la colonne vertébrale de la société, la famille. Outre la baisse de la natalité, quelles sont les conséquences de la crise économique sur la famille ?Mgr Viganò : La famille est certainement au centre de l’attaque des mondialistes. La famille, c’est la tradition, l’identité, la foi, l’aide et le soutien mutuels, la transmission des principes et des valeurs. Famille signifie père et mère, chacun avec son rôle spécifique, irremplaçable et non interchangeable, aussi bien dans la relation mutuelle entre les époux que dans l’éducation des enfants, ainsi qu’envers la communauté. Famille signifie religion vécue, religion qui se communique à travers les petits gestes, les bonnes habitudes, la formation de la conscience et du sens moral.Vous comprenez bien que frapper la famille conduit indéfectiblement à la dissolution du corps social, qui par nature est incapable de remplacer le rôle de la famille. C’est ainsi que nous avons : le divorce, l’avortement, le « mariage » homosexuel, l’adoption d’enfants par des célibataires ou des couples irréguliers, la déchéance de l’autorité parentale pour des raisons idéologiques, l’élimination des grands-parents et de la parenté de la vie domestique, les conditions de travail des mères qui ne leur permettent pas d’accomplir les tâches familiales, la pénalisation des femmes mariées ou ayant des enfants lorsqu’elles cherchent un emploi, l’endoctrinement des enfants dès l’école primaire. Dans ce domaine aussi, une action courageuse et déterminée est nécessaire pour la défense de la famille naturelle et pour la protection des droits des parents dans l’éducation de leurs enfants, qui ne sont pas la propriété de l’Etat.+ Carlo Maria Viganò, archevêquehttps://www.lifesitenews.com/opinion/abp-vigano-freemasonry-is-using-the-who-and-the-bergoglian-church-to-advance-its-global-coup/ Désabonnez-vous pour ne plus recevoir d’articles de La Voix de Dieu Magazine.
Modifiez les réglages de votre messagerie sur la page de gestion des abonnements. Le lien ne fonctionne pas ? Copiez et collez cette URL dans votre navigateur :
https://magazinelavoixdedieu.wordpress.com/2022/07/27/mgr-vigano-la-franc-maconnerie-utilise-loms-et-leglise-bergoglienne-pour-faire-avancer-son-coup-detat-mondial/