Guy l’investisseur sans costume :L’État des banques

Guy l’investisseur sans costume
À moi
L'Investisseur sans Costume
   
 
 
  L’État des banques  
  Si vous n’êtes pas encore inscrit à la Lettre de l’Investisseur sans Costume, cliquez ici pour découvrir le projet.   Mon cher lecteur,   Le problème des banques, c’est qu’elles ne sont pas à leur place.   Il ne s’agit pas des banquiers. Il ne s’agit pas des clients.   Ce n’est même pas qu’elles ont voulu chasser qui que ce soit. Elles ont tout simplement pris une place laissée vide… Et quelle place ! Oh, elles ne se sont pas fait prier pour la prendre, certes. Si seulement nous ne l’avions pas abandonnée.   Je me suis rendu compte de cet état de fait en travaillant sur le dernier hors-série de Risque & Profit.   Les banques aujourd’hui font quelque chose qu’elles ne devraient pas faire.   Elles sont responsables de la création monétaire : ce sont elles qui décident combien d’argent circule dans nos sociétés.   Le droit souverain de battre monnaie : nous le leur avons abandonné sans même nous en rendre compte.   Nous avons privatisé la création monétaire, mais la monnaie est un bien commun par excellence !   Votre billet de 20€ n’a de valeur que parce que vous savez que toutes les personnes autour de vous, en France et en Europe lui reconnaissent la même valeur que vous.   Les banques, en tant qu’entreprises privées, n’ont rien à faire de ce bien commun : cela passe après leurs bénéfices.   Là encore c’est presque mécanique. Quand ils sont pris la main dans le sac de pandore, les grands banquiers n’hésitent pas, l’espace d’un instant, à ôter leur masque d’arrogance pour confier candidement : mais si cela n’avait été moi, un autre l’aurait fait Monsieur le juge.   C’est ce que j’appelle la dictature des pourris.   Et ce sont ces gens-là à qui l’on a confié le précieux réceptacle de nos valeurs et de notre sueur.   Depuis la crise financière, ils ont volé 50 milliards d’euros aux épargnants français qui ont vu leurs rendements fondre au soleil et leurs assurances vie se faire amputer de 3% de rendement.   Ce rendement que vous avez perdu ce sont les banques qui vous l’ont fait perdre en créant des tombereaux d’argent.   Comment en est-on arrivé-là ? Je reconnais que ce fut sournois.   Jusqu’en 1971, la monnaie du monde était le dollar, et l’étalon du dollar était l’or : il y avait toujours quelqu’un qui pouvait en dernière extrémité changer ses devises en or. Il ne pouvait y avoir beaucoup plus de monnaie qu’il n’y avait d’or.   Oh il pouvait certes y en avoir un peu plus : les banques, déjà, faisaient crédit, c’est l’essence même de leur métier. En faisant crédit, elle créaient de facto de l’argent, de la liquidité. Mais dès qu’elles en créaient un peu trop, cela se voyait et il y avait toujours quelque prudente personne pour changer ses titres et son papier en or… Ne serait-ce que le général de Gaulle qui le fit pour la France en 1965 et 1967.   Mais ce jour de 1971 où le président Nixon abandonna l’étalon-or pour ne laisser derrière lui qu’un vide béant, il n’y eu plus personne pour aller changer son papier à la banque si elle en avait trop émis.   Oh votre billet de 20€ n’est rien d’autre qu’un titre de dette de la Banque Centrale Européenne à votre endroit. théoriquement vous pourriez aller au siège de la banque de France et lui demander de solder cette dette… Mais maintenant que l’or a perdu son statu de monnaie…il n’y a plus rien en échange, plus de pivot pour modérer les banques, votre billet de 20€ n’est échangeable que contre un autre billet de 20€… Mais jusqu’en 1945, un tel système aurait été jugé absurde et horrible à toute personne saine d’esprit !   Oh on tenta bien de substituer les banques centrales à l’intangible métal précieux… Mais les banques centrales ne sont pas intangibles, et plutôt que de contrôler les banques, elles se firent contrôler par elles : toute leur action depuis 2008 le montre. Elles se plient aux banques et aux marchés qu’elles ont créé.   En abandonnant l’étalon-or, le monde a abandonné sa souveraineté monétaire aux banques.   Il fallut un peu de temps avant qu’elles ne se rendent compte de l‘exorbitant privilège qui leur avait été concédé, mais depuis, elles n’ont cessé d’abuser de leur pouvoir et de le protéger férocement.   Ce que l’État a abandonné, il lui appartiendrait de le reprendre. Mais nos États se sont rendus complices des banques en profitant de leur vice et se nourrissant au biberon de la dette éternelle.   Aujourd’hui, le système financier mondial et les banques qui l’animent sont la plus grosse machine à redistribuer la richesse du bas vers le haut : des plus modestes aux ultra-riches.   Dans cette partie truquée, je dis souvent que le seul moyen de gagner, c’est de ne pas jouer : débancariser. Vous mettre à l’abri d’un système qui est devenu fou.   C’est l’objet du dernier numéro hors-série de la lettre confidentielle d’investissement Risque & Profit dont je vous recommande la lecture (bien sûr que je vous la recommande, c’est moi qui l’ait écrit et j’y ai mis un bon paquet de sueur).   OFFRE FLASH : Pendant les prochaines 48h, j’ai décidé de vous envoyer cette édition spéciale sur les banques (valeur 36€) GRATUITEMENT avec votre abonnement à Risque & Profit.   J’ai l’honneur d’animer cette lettre et les solutions qu’elle propose. La première d’entre elle est une stratégie de revenus en dehors des marchés financiers sur laquelle j’attire votre attention.  Cliquez ici pour la découvrir ainsi que l’univers Risque & Profit.   À votre bonne fortune,   Guy de La Fortelle

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