Pour une école libre au Québec:Twitter ferme le compte de Trump, Google élimine Parler, Amazon et Apple font pression sur Parler, CNN veut faire éliminer Fox News du câble;États-Unis — Suicide du professeur Mike Adams, harcelé et menacé sur les réseaux sociaux par des progressistes;Chine dit libérer les femmes Ouïgoures de la maternité en les émancipant et en les rendant plus autonomes;Québec — examens ministériels de fin d’année annulés;ats-Unis — Suicide du professeur Mike Adams, harcelé et menacé sur les réseaux sociaux par des progressistes;Covid-19 — Forte augmentation de la consommation des antidépresseurs

Pour une école libre au Québec:Twitter ferme le compte de Trump, Google élimine Parler, Amazon et Apple font pression sur Parler, CNN veut faire éliminer Fox News du câble;États-Unis — Suicide du professeur Mike Adams, harcelé et menacé sur les réseaux sociaux par des progressistes;Chine dit libérer les femmes Ouïgoures de la maternité en les émancipant et en les rendant plus autonomes;Québec — examens ministériels de fin d’année annulés;ats-Unis — Suicide du professeur Mike Adams, harcelé et menacé sur les réseaux sociaux par des progressistes;Covid-19 — Forte augmentation de la consommation des antidépresseurs

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Pour une école libre au Québec

Twitter ferme le compte de Trump, Google élimine Parler, Amazon et Apple font pression sur Parler, CNN veut faire éliminer Fox News du câblePosted: 08 Jan 2021 10:50 PM PSTVae Victis ?L’étau se resserre sur Donald Trump, évincé des réseaux sociaux les uns après les autres : Twitter, sa plateforme de prédilection, a suspendu son compte de façon permanente vendredi. Cette suspension permanente intervient deux jours après que des émeutiers ont franchi le cordon de sécurité du Capitole en marge d’une manifestation monstre par ailleurs pacifique tenue plus tôt sur l’Esplanade nationale. Dans sa justification pour la suppression du compte de Donald Trump, Twitter explique que son tweet indiquant « Je ne me rendrai pas à l’inauguration le 20 janvier » est une accusation implicite de fraude et incitation à commettre des violences lors de cet événement… Voir ci-dessous.
Twitter avait précédemment supprimé une vidéo du président appelant ses partisans à se disperser pacifiquement et à respecter l’ordre public, que le président a postée moins d’une heure après que les médias aient annoncé que des émeutiers avaient pénétré dans le Capitole de Washington. Le président a réitéré sa condamnation de la violence le lendemain. Ce bannissement vient après que Facebook et Instagram, ainsi que d’autres plates-formes technologiques importantes, aient suspendu indéfiniment l’accès du président, coupant une ligne de communication clé entre le président et les citoyens du pays.Son compte personnel fermé d’autorité par Twitter, le président des États-Unis toujours en exercice, Donald Trump, s’est adressé à ses abonnés via le compte Twitter Potus (compte permanent du président américain) pour condamner la censure de Twitter, ses abus de censure arbitraire, la protection concédée par l’article 230 à ce réseau social et annoncé qu’il discutait avec d’autres sites et qu’on ne le ferait pas taire. Peu après Twitter éliminait ce tweet (dont le contenu est reproduit ci-dessous) :

L’objectif principal de l’article 230 était de protéger les propriétaires de tout « service informatique interactif » de toute responsabilité pour tout ce qui est publié par des tiers. L’idée était qu’une telle protection était nécessaire pour encourager l’émergence de nouveaux types de communications et de services à l’aube de l’ère de l’Internet.L’article 230 a été promulgué en 1996 dans le cadre d’une loi appelée Communication Decency Act, qui visait principalement à freiner la pornographie en ligne. La plus grande partie cette loi a été invalidée par les tribunaux en tant qu’infraction inconstitutionnelle à la liberté d’expression, mais l’article 230 a survécu.Dans la pratique, la loi protège tout site Web ou service qui héberge du contenu — comme les sections de commentaires des médias, les services vidéo comme YouTube et les services de médias sociaux comme Facebook et Twitter — contre les poursuites judiciaires concernant le contenu publié par les utilisateurs.L’idée initiale était que les fournisseurs de service comme Twitter, Facebook ne seraient pas tenus responsables des contenus qui circulaient, à l’instar du téléphone, pour favoriser le développement de l’internet, l’échange d’information et d’opinions. Malheureusement, ayant acquis désormais des positions monopolistiques, ces fournisseurs ont décidé de censurer les contenus qui leur déplaisaient.Vendredi, Google d’Alphabet inc. a suspendu l’application de réseautage social Parler, concurrent de Twitter, de son Play Store jusqu’à ce que l’application ajoute une modération de contenu « robuste ». Cela empêche désormais les propriétaires de téléphone fonctionnant sous Android d’utiliser Parler.  Entretemps, qu’Apple inc. a accordé au service 24 heures pour soumettre un plan de modération détaillé. Parler est un réseau social vers lequel de nombreux partisans du président Donald Trump ont migré après avoir été bannis de services tels que Twitter Inc, qui a suspendu vendredi définitivement le compte de Trump.Parler se distingue de Twitter dans sa volonté d’être un forum sans censure. Comme sa politique communautaire l’affirme : « Notre objectif est d’offrir à tous les membres de la communauté un accueil, Place publique non partisane. Bien que le premier amendement ne s’applique pas aux entreprises privées telles que Parler, notre mission est de créer une plate-forme sociale. Nous ne gérons pas votre flux ; nous ne prétendons pas être qualifiés pour le faire. »Parler utilise le service d’hébergement d’Amazon (AWS) pour ses serveurs. Amazon a également mis la pression sur Parler pour qu’il mette en place une politique de censure (pardon modération) qui se conformera avec l’orientation politique d’Amazon.Tucker Carlson de Fox news l’a annoncé à l’antenne : CNN fait pression sur les câblodistributeurs pour éliminer ses concurrents conservateurs afin qu’ils ne soient plus distribués par le câble. Ou pour reprendre les termes de CNN : « ces entreprises [concurrentes] ont échappé à un examen minutieux et ont entièrement esquivé cette conversation. Cela ne devrait plus être le cas. Après l’incident de terrorisme intérieur [!!!] de mercredi au Capitole, il est temps que les chaînes de télévision se posent des questions pour avoir prêté leurs plates-formes à des entreprises malhonnêtes qui profitent de la désinformation et des théories du complot. Après tout, ce sont les mensonges mêmes que Fox, Newsmax et OAN ont répandus qui ont aidé les partisans du président Trump à ne pas croire la vérité : qu’il a perdu des élections honnêtes et justes. »Et ceci de la part de CNN qui a soutenu pendant quatre ans, quasiment chaque jour, que Hillary Clinton avait perdu la présidence américaine à cause d’un complot russe… Fable quotidienne sans aucun fondement comme devront l’avouer les enquêteurs  peu suspects d’être en faveur de Trump.
Plus tôt, au début décembre, YouTube avait annoncé qu’il supprimerait toute nouvelle vidéo qui prétendrait que le résultat des élections américaines était le résultat d’une fraude électorale.Le 8 janvier 2020, Facebook a fermé la page du groupe conservateur Walkaway, qui comptait à l’époque plus d’un demi-million d’abonnés. La page a été remplacée par un message de Facebook indiquant que la page avait enfreint ses conditions d’utilisation.Du côté de la pensée permise, le président élu Biden déclarait au sujet de deux sénateurs (Cruz et Hawley) : « Ils font partie d’un gros mensonge, un gros mensonge », a déclaré Biden. Il a ensuite bafouillé une histoire sur la façon dont Goebbels a fait croire aux gens la propagande nazie, comme l’exagération des victimes civiles du bombardement allié de Dresde, en mentant à plusieurs reprises. Goebbels a tristement dit selon Biden : « Si vous dites un mensonge assez gros et continuez à le répéter, les gens finiront par le croire. » Un point Godwin pour M. Biden. Le président élu dit d’abord (à 1 min dans l’extrait vidéo ci-dessous) qu’il y a eu 250 victimes à Dresden lors de ce bombardement aux bombes incendiaires, puis lentement se reprend « non, était-ce 2500 personnes ? ». Goebbels aurait menti en disant « 25 000 personnes, euh 250 000 personnes sont décédées ». Joe Biden invokes Nazi propaganda minister Joseph Goebbels when referring to Ted Cruz and Josh Hawley. Healing and reconciliation. pic.twitter.com/gD4h90KNPc— Ian Miles Cheong (@stillgray) January 8, 2021D’une part, on remarquera le manque de fluidité dans l’élocution de M. Biden. D’autre part, aucune source ne relie cette citation à Goebbels… Voir misattributed dans la page Wikipédia sur Goebbels… Enfin le bilan de l’ouragan de feu qui s’est abattu sur Dresden en février 1945 est selon la plupart des historiens autour de 25 000 à 35 000 corps identifiés.N’ayez crainte, les médias progressistes veillent, ils ne feront pas paraître mal le bientôt octogénaire Biden.

Entretemps, Rick Klein, directeur politique de @ABC News, tweettait dans un esprit de tolérance et d’unité : « Trump sera un ex-président dans 13 jours. Le fait est que se débarrasser de Trump est la partie la plus facile. L’épuration du mouvement qu’il commande va être autre chose. » Épuration ?
États-Unis — Suicide du professeur Mike Adams, harcelé et menacé sur les réseaux sociaux par des progressistesPosted: 08 Jan 2021 05:22 PM PSTProfesseur à l’Université de Wilmington en Caroline du Nord, mais aussi polémiste assumé, harcelé et menacé sur les réseaux sociaux en raison de son ironie mordante très « politically incorrect », Mike Adams (ci-contre) s’est suicidé en juillet dernier. Victime de la « culture de l’annulation » instiguée par les progressistes radicaux qui déchire les États-Unis ?Greg Lukianoff est le co-auteur, avec le psychologue Jonathan Haidt, de The Coddling of the American Mind [Le Dorlotage intellectuel des jeunes Américains] qui met en question l’hypersensibilité des récentes générations d’étudiants, et la rend responsable de leur passion d’interdire et de censurer. Ce qu’on appelle désormais la culture de l’annulation.
Mais Greg Lukianoff est aussi le responsable d’un site consacré aux libertés universitaires, FIRE pour Foundation on Individual Rights in Education. Et il y posté récemment un article important puisqu’il s’agit à la fois de liberté d’expression et du suicide d’un professeur.Qui était Mike Adams, professeur de criminologie, qui s’est donné la mort le 23 juillet dernier ?« Mike Adams était un provocateur. Je ne partageais pas ses idées politiques, mais il était mon ami » écrit Greg Lukianoff. David French, qui a été son avocat et son ami également, revient sur le parcours de l’enseignant dans un article. Né en 1964, Mike Adams avait été recruté comme professeur de criminologie par l’université de Caroline du Nord à Wilmington en 1993. À l’époque, il était athée et de gauche. Il s’est converti au christianisme après avoir fait la connaissance d’un condamné à mort. Cette conversion a provoqué son adhésion aux thèses conservatrices, notamment sur la question de l’avortement. Et il est devenu un polémiste redouté pour son ironie mordante.C’est manifestement la raison qui lui a valu le refus, en 2006, de son département de lui accorder la tenure qui garantit une position définitive dans les universités. Car ses appréciations étaient excellentes. Mais Mike Adams était un « joyeux guerrier », selon son avocat et ami. Il a décidé de se battre sur le plan juridique pour faire reconnaître ses droits.Le premier amendement, ont-ils plaidé, reconnaît à n’importe quel citoyen américain — même s’il s’agit d’un enseignant — de publier ses opinions sans être sanctionné pour ce fait dans le déroulement de sa carrière. Après sept années de procès, d’appels et de contre-appels, Adams et son avocat French ont gagné. Et, comme le fait remarquer ce dernier, « en renversant le premier jugement, la Cour d’appel de Virginie a créé un précédent vital, qui protège les libertés universitaires. Elle a sauvé la carrière de Mike. Elle continue à sauver des carrières aujourd’hui ».Tweets provocateurs pour les progressistes, menaces, éviction : le scénario fatalTant qu’il a limité ses tribunes à la presse conservatrice, Mike Adams a pu continuer à exercer ses fonctions de professeur de criminologie. Mais les choses se sont gâtées lorsqu’il a commencé à utiliser Twitter pour se moquer de ce qui l’énervait. Hostile au confinement, il a tweeté le 28 mai : « Ne fermez pas les universités. Ou alors, fermez les départements non essentiels, comme les études féministes. »Mais enfin, plaide Lukianoff, ce genre de mouche du coche, de provocateur, est une tradition de la culture et surtout de la contre-culture américaine. Et il se souvient d’avoir conseillé à son ami Mike Adams la lecture du livre de Lenny Bruce, Comment parler vulgairement. « On pensait à l’époque, poursuit Lukianoff, que les provocateurs, les comédiens et les commentateurs gonflés contribuaient à rendre la société moins autocomplaisante, moins sûre d’elle et même, oui, moins partisane. » Il y a quinze ans, les humoristes à la Bill Maher, qui animait sa propre émission, Politically Incorrect, pouvaient se permettre toutes les audaces.L’Amérique en pleine guerre culturelle ?Cet été, il a fallu que Mike Adams blague sur Tweeter à propos du confinement, en interpellant le gouverneur de Caroline du Nord d’une formule de negro spiritual connue, « Let my people go », pour qu’aussitôt, des listes se forment pour exiger son éviction de son université. Sur les réseaux sociaux et sur son portable, les menaces devenaient plus violentes. L’université, qui savait d’expérience que l’homme ne se laissait pas faire, avait payé très cher sa mise à la retraite anticipée, à 55 ans. Mais il n’a pas supporté d’être désigné à la fureur publique comme raciste et misogyne.« Moi-même, j’ai été bien près de me tuer », révèle Lukianof. C’était en 2007, pris dans les tourments de la guerre culturelle qui déchire l’Amérique. Si vous n’avez jamais été pris entre les feux croisés du pire de la gauche idéologique et du pire de la droite idéologique, vous ne pouvez pas comprendre, conclut le fondateur de FIRE. « J’ai vu des professeurs et des étudiants qui avaient été des amis se traiter soudain comme s’ils avaient été métamorphosés en monstres d’immoralité. » Du jour au lendemain, vous devenez un objet de mépris. Et cela engendre de la paranoïa.« Nous sommes entrés, semble-t-il, dans une sorte de totalitarisme qui exècre la liberté de parole et punit les gens s’ils révèlent leurs véritables personnalités. C’est pourquoi, sur les réseaux sociaux, les gens se surveillent et se comportent comme des acteurs », d’écrire Bret Easton Ellis dans White.

Source : France Culture
Chine dit libérer les femmes Ouïgoures de la maternité en les émancipant et en les rendant plus autonomesPosted: 08 Jan 2021 04:07 PM PSTLes Ouïgours (on écrit aussi Ouïghours) sont une ethnie musulmane d’origine turque désormais légèrement minoritaire dans son propre territoire ancestral, le Xinjiang (Hin-kiang en notation EFEO) aussi appelé Turkestan chinois. Alors qu’en 1949 la région ne comptait que 200 000 Hans (l’ethnie majoritaire en Chine), ils sont presque dix millions aujourd’hui, soit un nombre légèrement inférieur à celui des Ouïgours. Les Kazakhs (7 % de la population) et quelques autres ethnies minoritaires forment le reste de la population de ce Turkestan chinois.Washington, d’autres capitales occidentales ainsi que de nombreuses organisations de défense des droits de l’Homme, accusent la Chine d’avoir interné dans la région au moins un million de musulmans, dans ce qu’elles appellent des camps de rééducation politique.Pékin dément ce chiffre et parle de centres de formation professionnelle, destinés à aider la population à trouver un emploi et à l’éloigner ainsi de l’extrémisme et du terrorisme. Les Ouïghours seraient également soumis à des stérilisations forcées, affirme dans une étude publiée lundi Adrian Zenz, un chercheur allemand qui a déjà écrit plusieurs rapports sur les politiques chinoises au Xinjiang. Dans les deux grandes préfectures de la région où les Ouïgours sont majoritaires, le nombre de naissances aurait ainsi drastiquement chuté depuis 2016, affirme Adrian Zenz qui dit se baser sur des documents administratifs chinois et des entretiens avec des femmes locales. Les taux de natalité dans les régions majoritairement ouïghoures d’Hotan et Kachgar ont chuté de plus de 60 % entre 2015 et 2018, dernière année disponible dans les statistiques gouvernementales. Dans la région du Xinjiang, les taux de natalité continuent de chuter, chutant de près de 24 % l’an dernier seulement — contre seulement 4,2 % à l’échelle nationale, selon les statistiques.
Certaines déclarent avoir été contraintes de se faire stériliser, sous peine d’être envoyées dans des camps, selon l’étude. L’implantation d’un stérilet aurait été imposée à d’autres. La Chine semble utiliser une limitation des naissances coercitive dans le Xinjiang dans le cadre « d’une stratégie plus vaste de domination ethnoraciale », écrit Adrian Zenz dans ce rapport publié par la Jamestown Foundation.Pour sa part, Le Quotidien de Chine (organe officiel chinois) affirme que, grâce à la libération des femmes ouïgoures, la natalité de cette ethnie a fortement diminué. 
Traduction de l’articleLa diminution du taux de natalité et du taux de croissance naturelle de la population dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang en 2018 a résulté de l’éradication de l’extrémisme religieux, selon un rapport publié jeudi.Le rapport sur l’évolution de la population au Xinjiang publié par le Centre de recherche sur le développement du Xinjiang a déclaré que l’extrémisme avait incité les gens à résister à la planification familiale et que son éradication avait donné aux femmes ouïgoures plus d’autonomie pour décider d’avoir des enfants.Les changements n’ont pas été causés par la « stérilisation forcée » de la population ouïgoure, comme l’ont affirmé à plusieurs reprises certains universitaires et politiciens occidentaux, a-t-il déclaré.Dans un rapport de recherche publié l’année dernière, Adrian Zenz, un universitaire allemand, a déclaré qu’il y avait eu une baisse significative du taux de croissance naturelle de la population dans le sud du Xinjiang en 2018 et a affirmé que cela prouvait que la Chine essayait de limiter la taille de la population ouïgoure.Pendant un certain temps, la pénétration de l’extrémisme religieux a rendu la mise en œuvre de la politique de planification familiale dans le sud du Xinjiang, y compris les préfectures de Kashgar et Hotan, particulièrement difficile, selon le rapport du centre de recherche. Cela a conduit à une croissance démographique rapide dans ces régions, certains extrémistes incitant les habitants à s’opposer à la politique de planification familiale, ce qui se traduit par la prévalence du mariage précoce et de la bigamie et de fréquentes naissances non planifiées.Dans le processus d’éradication de l’extrémisme, les esprits des femmes ouïgoures ont été émancipés et l’égalité des sexes et la santé reproductive ont été promues, elles ont donc cessé d’être des machines à fabriquer des bébés, a-t-il déclaré. Les femmes s’efforcent depuis d’améliorer leur santé, leur confiance en elles et leur indépendance.Les politiques de planification familiale ont été pleinement mises en œuvre dans la région conformément à la loi, indique le rapport.En 2017, le Xinjiang a révisé son règlement sur la population et la planification familiale, stipulant que tous les groupes ethniques devraient mettre en œuvre une politique unifiée de planification familiale permettant aux couples des zones urbaines d’avoir deux enfants et ceux des zones rurales trois. [Auparavant, les Hans étaient soumis à la politique de l’enfant unique, politique qui a depuis été abandonnée.]
Le rapport du centre de recherche indique que des mesures contraceptives sûres, efficaces et appropriées sont désormais disponibles pour les couples en âge de procréer au Xinjiang, et que leurs décisions personnelles quant à l’utilisation de ces mesures — qui incluent la ligature des trompes et l’insertion de dispositifs intra-utérins — sont pleinement respectées. En conséquence, le taux de natalité au Xinjiang est passé de 1,6 % en 2017 à 1 % en 2018 et le taux de croissance naturelle de la population est passé de 1,1 % à 0,6 %.La population ouïgoure est passée de 10,2 millions en 2010 à 12,7 millions en 2018, soit une augmentation de plus de 25 %, tandis que la population des Han dans la région n’a augmenté que de 2 % à 9 millions au cours de la même période.Le rapport indique qu’un nombre croissant de personnes dans le sud du Xinjiang décident de se marier et d’avoir des enfants plus tard dans la vie, voyant les avantages de naissances moins nombreuses, mais meilleures, et le changement est davantage dû à un choix personnel qu’à une politique gouvernementale.


Photo prise en 2020 d’un document de janvier 2018 indiquant à Gulnar Omirzakh, Kazakhe née en Chine, qu’elle doit payer une amende de 17 405 RMB (2685 $ américains) pour avoir donné naissance à un troisième enfant. Elle a quitté la Chine et vit désormais à Shonzhy au Kazakhstan. Elle affirme avoir été forcée de se procurer un dispositif contraceptif intra-utérin et que les autorités chinoises ont menacé de la détenir si elle ne payait pas l’amende pour avoir eu un troisième enfant. Détails.
Québec — examens ministériels de fin d’année annulésPosted: 08 Jan 2021 03:33 PM PSTQuébec a annoncé sa stratégie pour aider les élèves en difficulté à passer à travers cette année scolaire hors-norme : des services de tutorat et de soutien seront mis en place, les notions à enseigner seront davantage « ciblées » (réduites) et les examens ministériels de fin d’année sont annulés.La pondération du premier bulletin — qui a été repoussé de deux semaines au début février comme le rapportait Le Journal de Québec vendredi — sera aussi réduite, a annoncé le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, qui veut « réduire la pression » sur les épaules des élèves, des enseignants et des parents en cette année scolaire « exceptionnelle ».
Covid-19 — Forte augmentation de la consommation des antidépresseursPosted: 08 Jan 2021 01:26 PM PSTLa pandémie pèse lourd sur la santé mentale des Québécois. La prescription d’antidépresseurs a augmenté deux fois plus vite en 2020 que pendant les 15 dernières années en moyenne dans la province.Chez les assureurs privés, les réclamations pour ce type de médicaments sont en hausse de 20 % dans la province, signale la firme Express Scripts Canada.   Environ 46 % des Québécois sont couverts par le régime public d’assurance médicaments, selon la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). Il peut s’agir de personnes de 65 ans et plus, de travailleurs précaires qui n’ont pas accès à un régime collectif privé avec leur employeur ou de gens bénéficiant de l’aide sociale.Selon les données fournies par la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ), 402 835 personnes qui adhèrent au régime public d’assurance médicaments se sont fait prescrire des antidépresseurs en octobre 2020.Depuis le début de la pandémie, le nombre de personnes recevant ces médicaments a augmenté de 7 % par rapport à 2019. Les derniers mois de 2020 ont été particulièrement difficiles, avec des hausses de plus de 8 % pour les mois de septembre, octobre et novembre, le dernier mois complet pour lequel on dispose de données. La hausse annuelle est de 4 % en moyenne depuis 15 ans (soit + 80 % en 15 ans).
L’année 2020 a été particulièrement difficile pour les 65 ans et plus qui sont près de 10 % plus nombreux à avoir reçu ces médicaments depuis le début de la pandémie par rapport à 2019.Le confinement, les pertes d’emplois, la perte des liens sociaux et l’incertitude face à l’avenir sont tous des facteurs qui ont joué sur la santé mentale des Québécois en 2020 et qui devraient continuer de le faire en 2021, alors que le gouvernement Legault vient d’annoncer l’imposition d’un couvre-feu sans précédent.Les gens ne sortent plus de chez eux. Ils ne font plus de sport. Ils ne font plus la distinction entre le moment de travailler et le moment de relaxer parce qu’ils sont en télétravail. Ils se couchent à des heures pas possibles. Ils ne parlent plus à leurs proches et n’ont plus de loisirs. Le tout mine le moral.Si un meilleur accès à la psychothérapie est souvent réclamé par les experts pour remédier à la situation, la prescription de médicaments s’avère souvent nécessaire, selon les médecins interrogés par La Presse.« On n’a pas beaucoup d’autres solutions quand un patient dit qu’il pleure tous les jours, qu’il a de la misère à dormir et qu’il s’ennuie, explique Sylvain Dion, vice-président de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) et médecin de famille dans la région de Chaudière-Appalaches. On va donner un médicament qui va calmer la souffrance le temps que les choses reviennent à la normale. »Les prescriptions d’antidépresseurs sont en hausse constante depuis une quinzaine d’années. « L’augmentation linéaire est très perturbante », affirme Aude Motulsky, professeure à l’École de santé publique de l’Université de Montréal.

Sources : Le Devoir et La Presse

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